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Christian Bale incarne Moïse, symbole pour lui "de salut et de révolution"
L'acteur britannique Christian Bale, qui incarne Moïse dans la superproduction de Ridley Scott "Exodus: Gods and Kings", estime que le prophète de l'Ancien testament est devenu "un symbole de salut et de révolution". Il l'a dit mardi lors d'une conférence de presse de présentation du film qui sort en France le 24 décembre.
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"Cette histoire nous touche tous"
"Moïse est devenu un symbole de salut et de révolution. C'était un libérateur, et de l'archétype du collaborateur au sein d'un empire, il se transforme en victime puis en guide" de son peuple, a déclaré Christian Bale. "C'est un personnage très humain, complexe et parfois contradictoire. C'est pour cela que (cette) histoire nous touche tous", a-t-il ajouté. Christian Bale s'est replongé dans les péplums et les satires
L'acteur de 40 ans a dit avoir vu, avant de tourner, "Les dix commandements", le peplum réalisé en 1955 par Cecil B. DeMille, avec Charlton Heston dans le rôle de Moïse. Un acteur qu'il a trouvé "imposant" dans ce film. "J'ai pensé que je ne pouvais pas faire ça", a indiqué en riant le Britannique.
Il a avoué avoir d'abord regardé "La vie de Brian" (1979) des Monty Python, une satire religieuse, et "La folle histoire du monde" (1981), une comédie de Mel Brooks, une manière selon l'acteur de respirer un peu face à un personnage aussi dense que Moïse.
Un film spectaculaire sur le premier prophète du judaïsme
"Exodus: Gods and Kings", superproduction inspirée de la Bible dotée d'un budget compris entre 150 et 200 millions de dollars selon la presse américaine, n'a rien d'une comédie ou d'une satire. Elle dresse le portrait d'un Moïse agnostique au départ, élevé comme frère de lait du fils du pharaon, puis rejeté lorsque sa véritable identité - fils d'Hébreux - est révélée.
Il fuit dans le désert, mais décide, après l'épisode du buisson ardent, de retrouver le peuple hébreu, esclave des Egyptiens, pour le guider vers la Terre promise.
Un film spectaculaire, bourré d'effets spéciaux et qui joue sur le face à face des deux frères de lait, Moïse et le fils du pharaon (l'acteur australien Joel Edgerton), le futur Ramses II, d'abord complices puis ennemis.
Le réalisateur britannique Ridley Scott (Alien, Blade runner, Kingdom of Heaven, Gladiator...) est très à l'aise dans les scènes grand spectacle, comme la bataille contre les Hittites en début du film, ou les dix plaies d'Egypte, lorsque Pharaon refuse de libérer les Hébreux. Mais un peu moins lors des scènes intimistes.
Pour représenter Dieu qui, selon la Bible, s'adresse à Moïse, Ridley Scott a choisi un enfant d'une dizaine d'années, intransigeant et souvent cruel, contre lequel s'insurge à plusieurs reprises le prophète.
"Moïse est devenu un symbole de salut et de révolution. C'était un libérateur, et de l'archétype du collaborateur au sein d'un empire, il se transforme en victime puis en guide" de son peuple, a déclaré Christian Bale. "C'est un personnage très humain, complexe et parfois contradictoire. C'est pour cela que (cette) histoire nous touche tous", a-t-il ajouté. Christian Bale s'est replongé dans les péplums et les satires
L'acteur de 40 ans a dit avoir vu, avant de tourner, "Les dix commandements", le peplum réalisé en 1955 par Cecil B. DeMille, avec Charlton Heston dans le rôle de Moïse. Un acteur qu'il a trouvé "imposant" dans ce film. "J'ai pensé que je ne pouvais pas faire ça", a indiqué en riant le Britannique.
Il a avoué avoir d'abord regardé "La vie de Brian" (1979) des Monty Python, une satire religieuse, et "La folle histoire du monde" (1981), une comédie de Mel Brooks, une manière selon l'acteur de respirer un peu face à un personnage aussi dense que Moïse.
Un film spectaculaire sur le premier prophète du judaïsme
"Exodus: Gods and Kings", superproduction inspirée de la Bible dotée d'un budget compris entre 150 et 200 millions de dollars selon la presse américaine, n'a rien d'une comédie ou d'une satire. Elle dresse le portrait d'un Moïse agnostique au départ, élevé comme frère de lait du fils du pharaon, puis rejeté lorsque sa véritable identité - fils d'Hébreux - est révélée.
Il fuit dans le désert, mais décide, après l'épisode du buisson ardent, de retrouver le peuple hébreu, esclave des Egyptiens, pour le guider vers la Terre promise.
Un film spectaculaire, bourré d'effets spéciaux et qui joue sur le face à face des deux frères de lait, Moïse et le fils du pharaon (l'acteur australien Joel Edgerton), le futur Ramses II, d'abord complices puis ennemis.
Le réalisateur britannique Ridley Scott (Alien, Blade runner, Kingdom of Heaven, Gladiator...) est très à l'aise dans les scènes grand spectacle, comme la bataille contre les Hittites en début du film, ou les dix plaies d'Egypte, lorsque Pharaon refuse de libérer les Hébreux. Mais un peu moins lors des scènes intimistes.
Pour représenter Dieu qui, selon la Bible, s'adresse à Moïse, Ridley Scott a choisi un enfant d'une dizaine d'années, intransigeant et souvent cruel, contre lequel s'insurge à plusieurs reprises le prophète.
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