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Cannes 2016 : Sean Penn, un réalisateur à l'opposé de son image de bad boy

16 ans après la projection de "The Pledge" au Festival de Cannes, Sean Penn revient sur la croisette présenter "The Last Face", en compétition officielle. Le bad boy d'Hollywood a quatre films à son actif en tant que réalisateur. Culturebox vous propose un retour sur ses longs-métrages avec des personnages principaux à l'image de son auteur, des écorchés vifs en quête d'épanouissement.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
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  (ERIC FEFERBERG / AFP)
  • The Indian Runner : trouver sa place dans la société après la guerre

Dans son premier long-métrage, sorti en 1991, le rôle de Viggo Mortensen aurait très bien pu être joué par Sean Penn. L'acteur, récemment vu dans Captain Fantastic, présenté à la 69e édition du Festival de Cannes, y interprète Frank, un homme violent, indiscipliné, qui rentre au Nebraska après la guerre du Vietnam. Alors qu'il cherche encore un sens à sa vie, il retrouve son frère, devenu policier, avec qui il rentre constamment en conflit. Le film est apprécié lors de sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, en 1991. Les critiques imaginent déjà une longue carrière derrière la caméra pour Sean Penn.

  • Crossing Guard : dépasser le deuil

Sean Penn s'essaye au thriller avec cette histoire de vengeance où un père, incarné par Jack Nicholson, décide de s'en prendre au chauffard qui a renversé sa fille. Une nouvelle fois, tous les personnages du long-métrage sont des écorchés vifs, renfermés dans leur quotidien et cherchant une place dans la société. Malgré une solide direction d'acteurs, avec Anjelica Huston, Robin Wright et David Morse à l'affiche, le film est un échec commercial à sa sortie, en 1995.

  • The Pledge : une dernière enquête obsessionnelle

Malgré la déception du dernier long-métrage, Sean Penn tient bon et se lance dans un polar, toujours avec Jack Nicholson. "The Pledge" est présenté en 2001, en compétition officielle à Cannes. Jack Nicholson joue un détective, un peu bourru, qui se lance dans une dernière enquête avant de partir à la retraite. Le scénario est classique, mais l'interprétation de Jack Nicholson est de nouveau saluée. Sean Penn repart malgré tout bredouille de la croisette, son film sera un nouvel échec en salle.

  • Into the wild : la grande évasion

En 2007, son film "Into the wild" lui permet de confirmer enfin tout le potentiel entraperçu dans son premier long-métrage. Comme son personnage principal, Christopher McCandless, Sean Penn s'éloigne d'Hollywood et part réaliser un film intimiste sur les aventures d'un jeune homme en quête de liberté à travers l'Amérique. L'acteur Emile Hirsch ressemble à un jeune Sean Penn fougueux et touchant. Les critiques et le public sont conquis, ils découvrent une nouvelle facette du réalisateur. L'Américain cassera encore son image de bad boy, mais cette fois grâce aux films dans lesquels il joue : "Harvey Milk" de Gus Van Sant, ou encore "This Must Be the Place" de Paolo Sorrentino.

  • The last face : amour contrarié sur fond de crise humanitaire

Il a fallu neuf ans à Sean Penn pour dévoiler son nouveau long-métrage, "The last face". Le réalisateur souhaite y raconter cette fois-ci une histoire d'amour entre la directrice d'une organisation humanitaire et un médecin, le tout sur fond de guerre civile au Liberia. Avec son casting international (Charlize Theron, Javier Bardem, Jean Reno et Adèle Exarchopoulos), le film est l'un des plus attendus à Cannes. 
  (Mars Films)

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