Brahim Fritah livre sa "Chronique d'une cour de récré"
Dans ce film, Brahim Fritah raconte sa propre enfance, quand il avait dix ans, en 1981. Il évoque l'école, son père marocain, qui est le gardien de nuit d'une usine, ses premières amitiés fortes, sa passion naissante pour la photographie qui le conduira plus tard aux Arts-Déco. En toile de fond, cette période charnière, la fin des années fastes économiquement, l'espoir d'une société plus égalitaire et plus accueillante. Dans ses courts et moyens métrages, Brahim Fritah évoque déjà ces français qui ont d'autres origines, et des étrangers déboussolés. "La femme seule" est l'histoire d'une femme togolaise esclave moderne dans un appartement parisien. "Le tableau" est celui peint par un homme qui retrouve ainsi sa ville d'enfance au Maroc, alors qu'il vit en France depuis trente ans. "Chronique d'un balayeur" est l'histoire d'une photographe qui choisit pour sujet le balayeur de son école d'art, et qui finit par plonger dans son passé berbère.
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