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Alain Delon lâche le comité Miss France : "C'est moi qui pars !"
Alain Delon a décidé d'abandonner son titre de président d'honneur à vie du Comité Miss France, à la suite de la mise en cause par les dirigeants du concours de beauté de ses propos sur le Front National.
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"Je me démets de mon titre de président d'honneur à vie"
"Votre comité a cru bon de réagir publiquement, avec véhémence, à mes propos sur la politique de la France. Vous en avez parfaitement le droit. Mais, ce n'est pas vous qui me lâchez, c'est moi qui pars", écrit Alain Delon dans un courrier rendu public vendredi.
"Votre polémique est aussi absurde que narcissique et obsessionnelle. Votre attitude est un mépris à l'égard de votre public qui est en droit de voter pour qui il veut, un déni de réalité manifeste", ajoute l'acteur. "Par conséquent, je me démets officiellement de mon titre de président d'honneur à vie du Comité Miss France", poursuit-il.
Delon conseille au comité "de contacter Charles Berling ou Richard Berry"
"Comme vous le dites si bien, l'élection de Miss France est un spectacle de divertissement populaire. S'il se prend au sérieux, il ne remplit plus sa fonction première, divertir justement. Il est donc inutile dorénavant de compter sur moi et d'utiliser ma notoriété pour augmenter la vôtre. Afin de me remplacer, vous conseillerais-je de contacter Charles Berling ou Richard Berry qui, eux, semblent partager vos idées", conclut l'acteur, avant la formule : "Avec mes sentiments les plus choisis".
Les raisons du clash
Dans un communiqué, la société Miss France avait pris ses distances avec l'acteur, soulignant qu'elle "ne s'associait pas aux propos tenus" par l'acteur à propos du Front National.
Dans un quotidien suisse, la star avait déclaré: "Le Front national prend une place très importante et ça je l'approuve, je le pousse et le comprends parfaitement bien".
"Votre comité a cru bon de réagir publiquement, avec véhémence, à mes propos sur la politique de la France. Vous en avez parfaitement le droit. Mais, ce n'est pas vous qui me lâchez, c'est moi qui pars", écrit Alain Delon dans un courrier rendu public vendredi.
"Votre polémique est aussi absurde que narcissique et obsessionnelle. Votre attitude est un mépris à l'égard de votre public qui est en droit de voter pour qui il veut, un déni de réalité manifeste", ajoute l'acteur. "Par conséquent, je me démets officiellement de mon titre de président d'honneur à vie du Comité Miss France", poursuit-il.
Delon conseille au comité "de contacter Charles Berling ou Richard Berry"
"Comme vous le dites si bien, l'élection de Miss France est un spectacle de divertissement populaire. S'il se prend au sérieux, il ne remplit plus sa fonction première, divertir justement. Il est donc inutile dorénavant de compter sur moi et d'utiliser ma notoriété pour augmenter la vôtre. Afin de me remplacer, vous conseillerais-je de contacter Charles Berling ou Richard Berry qui, eux, semblent partager vos idées", conclut l'acteur, avant la formule : "Avec mes sentiments les plus choisis".
Les raisons du clash
Dans un communiqué, la société Miss France avait pris ses distances avec l'acteur, soulignant qu'elle "ne s'associait pas aux propos tenus" par l'acteur à propos du Front National.
Dans un quotidien suisse, la star avait déclaré: "Le Front national prend une place très importante et ça je l'approuve, je le pousse et le comprends parfaitement bien".
"L'élection de Miss France est un événement et une grande émission de divertissement populaire qui réunit tous les Français (...) elle est par nature à l'écart de toutes prises de positions politiques", avait expliqué la société.
Vendredi, la directrice générale de la société Miss France, Sylvie Tellier, a "pris acte" de la décision de l'acteur, en disant qu'elle prévoyait de "revenir au principe d'un président annuel". "Nous avions créé cette fonction de président à vie pour lui. On ne va pas le remplacer. On ne remplace pas M. Delon"
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