Cet article date de plus de six ans.

Mouvement #MeToo : les changements, un an après l'affaire Weinstein

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Mouvement "me too" : un an après l'affaire Weinstein.
Mouvement "me too" : un an après l'affaire Weinstein. Mouvement "me too" : un an après l'affaire Weinstein. (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Il y a tout juste un an, en octobre 2017, le producteur américain Harvey Wenstein était accusé de harcèlement sexuel sur plusieurs femmes. Cela avait débouché sur un mouvement féministe d'une ampleur mondiale avec #MeToo. Où en sommes-nous ? 

L'onde de choc du mouvement #MeToo continue de secouer et de transformer les Américains, choqués par les affaires Harvey Weinstein par lequel le scandale est arrivé, puis Kevin Spacey, puis Charlie Rose. Depuis, il y a eu des changements. Dans des chambres d'hôtels de Chicago, les employées femmes sont dorénavant équipées d'un boîtier d'alarme contre le harcèlement. "Il y a un GPS à l'intérieur, comme ça ils savent exactement où l'on est. Des filles se sont fait coincées dans des chambres elles ont du sauter par-dessus les lits", déclare l'une de ces femmes de chambre, l'air soulagé. Dans les universités, des femmes interviennent pour montrer des vidéos pour expliquer et enseigner le consentement.

La parole libérée

Dans ces universités, l'impact n'est pas seulement sur les femmes. Un étudiant déclare : "Je suis maintenant beaucoup plus réactif face à des gens qui autour de moi faisait depuis longtemps des choses que je n'appréciais pas." La fin de cette culture du secret s'étend dans les entreprises, comme Microsoft. Avant, dans le contrat des salariés il était stipulé qu'il fallait se taire en cas de harcèlement. Le géant a mis fin à cette pratique et pour les employés "la peur a changé de camp". Les employés des fast-food sont pour la première fois descendus dans la rue pour dénoncer le silence dans les affaires de harcèlement dans leur industrie.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.