Affaire Weinstein : l'actrice Asia Argento attaque Franz-Olivier Giesbert après ses propos sur les actrices victimes
La prise de parole du chroniqueur dans l'émission "Les Terriens du dimanche" sur C8 a fait réagir l'Italienne.
Il les qualifie de "grandes actrices qui se présentent comme des femmes crucifiées". Dans l'émission "Les Terriens du dimanche", diffusée sur C8 dimanche 27 mai, le chroniqueur Franz-Olivier Giesbert s'est exprimé à propos de l'affaire Weinstein. "Je pense que dans cette affaire-là, ils ont oublié les femmes de ménage, les caissières, violées, persécutées, harcelées. Elles ne sont pas là. Ce sont elles, les belles actrices, qui seraient les victimes", a-t-il dit.
Donc en mai 2018, on explique encore, tranquille en prime-time, que si des actrices ont été violées par #Weinstein, c'est qu'elles l'ont bien cherché. #LesTerriens #BalanceTonPorc #MeToo pic.twitter.com/P9DZpJlnJC
— Raphaël Badache (@R_Badache) 27 mai 2018
De quoi énerver l'actrice Asia Argento, qui affirme avoir été violée par Weinstein à Cannes. "Toutes les femmes, actrices ou pas, violées par Weinstein ou par d'autres monstres inconnus, sont des survivantes", lui a-t-elle répondu dans un tweet publié lundi 28 mai. "Alors que les hommes comme vous, Franz-Olivier Giesberg, qui essayent de sauver leur place dans le patriarcat en couvrant de honte les victimes, n'êtes que des enfoirés dégoûtants", a continué Asia Argento, ajoutant dans les commentaires de sa publication : "Je pensais que les dinosaures s'étaient éteints il y a 65 millions d'années."
All women, actresses or not, raped by Weinstein or by unknown monsters, are survivors and sisters. While all men like you, Franz-Olivier Giesbert, trying to save your spot in the patriarchy by shaming victims, are just sick motherfuckers. https://t.co/ljJ9ofqQD9
— Asia Argento (@AsiaArgento) 28 mai 2018
Le principal intéressé, alerté sur le réseau social de la polémique, a souhaité répondre à Closer. "Je n'ai jamais essayé de faire honte aux victimes, bien au contraire. Toutes les victimes sont égales dans leurs valeurs. Ne vous en déplaise, j'ai simplement commis l'erreur de dire qu'il fallait penser aux autres, aux inconnues, aux oubliées, aux offensées", s'est justifié Franz-Olivier Giesbert.
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