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150 cinéastes signent une pétition contre la réforme du régime des intermittents
La Société des réalisateurs de films, qui organise la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, a envoyé au président François Hollande et à son Premier ministre une pétition signée de 150 cinéastes réclamant l'ouverture de nouvelles négociations sur le régime des intermittents.
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Parmi les premiers signataires figurent Pascale Ferran, Jean-Pierre Darroussin, Robert Guédiguian, Michel Hazavanicius, Christophe Honoré, Agnès Jaoui, Cédric Klapisch, Yolande Moreau, Nicolas Philibert, Bruno Podalydès.
Les signataires demandent "comme nous l'avions demandé à Jacques Chirac le 14 juillet 2003, jour de l'annulation du Festival d'Avignon, de ne pas agréer ce nouvel accord et de diligenter de nouvelles négociations dans des conditions réellement démocratiques".
La dernière grande réforme du régime des intermittents, en 2003, avait soulevé une forte mobilisation qui avait entraîné l'annulation de plusieurs festivals.
Les signataires demandent "comme nous l'avions demandé à Jacques Chirac le 14 juillet 2003, jour de l'annulation du Festival d'Avignon, de ne pas agréer ce nouvel accord et de diligenter de nouvelles négociations dans des conditions réellement démocratiques".
La dernière grande réforme du régime des intermittents, en 2003, avait soulevé une forte mobilisation qui avait entraîné l'annulation de plusieurs festivals.
Les signataires notent qu'un projet de projet de réforme "plus juste et plus réaliste" émanant du Comité de suivi sur l'intermittence, formé de professionnels du spectacle, de coordinations d'intermittents et de parlementaires "n'a pas été étudié" pendant la négociation de l'assurance chômage qui a modifié le régime des intermittents.
"Nous n'avons pas été entendus par la droite en 2003 et 2004. Mais nous sommes en droit d'espérer l'être enfin par la gauche aujourd'hui, après dix ans de lutte", soulignent les pétitionnaires. "Ou sinon, c'est qu'il n'y a plus de gauche, c'est à dire plus d'espoir", poursuit le texte, ajoutant que "les arts et la culture sont les meilleures armes contre les extrêmes" et que "les affaiblir en des heures aussi sombres serait la pire et la plus tragique des erreurs politiques".
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