C’est l’histoire d’un fils dont la mère tombe amoureuse d’un homme tout juste sorti de prison. Inquiet, Abel ne fait pas confiance à son beau-père. Et très vite, le doute s’installe. "Il a tellement ce caractère obsessionnel de la suspicion qu’à un moment donné je crois que les spectateurs se mettent aussi à douter avec mon personnage", dit Louis Garrel, acteur et réalisateur de L’innocent. Entre sourires et franche rigolade Abel se met à suivre son beau-père à l’aide d’une amie. Mais évidemment, ce n’est pas son truc et les embrouilles s’enchaînent. Hommage aux films de truands des années 1970, ce film en détourne les codes avec des personnages auxquels on s’attache d’autant plus qu’on s’en sent les complices. Une heure et demie de film, entre sourires et franche rigolade, avec des dialogues truculents.