La mention "Victime du terrorisme" inscrite sur l'acte de décès de Tignous
Tignous, de son vrai nom Bernard Verlhac, dessinait pour la presse depuis 1980. Tué à l'âge de 57 ans, il a laissé une épouse et des enfants. Cette mention figure aussi sur les actes de décès de son collègue de Charlie hebdo Jean Cabut, dit Cabu, et de Franck Brinsolaro, le brigadier qui assurait la protection de Charb, également tués dans l'attentat, selon des arrêtés pris en mars par le garde des Sceaux.
La loi sur la lutte contre le terrorisme votée en décembre 2012 prévoit que le ministre de la Justice puisse décider, "avec l'accord des ayants droit", que la mention "Victime du terrorisme" soit portée sur l'acte de décès. Cet article introduit par le gouvernement visait notamment les victimes de Mohamed Merah et de l'attentat de Karachi. Les enfants des personnes dont l'acte de décès porte cette mention peuvent prétendre au statut de pupilles de la Nation.
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