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Jacques Chirac vu par les dessinateurs de presse au festival de Saint-Just-le-Martel

La disparition de Jacques Chirac vue par les dessinateurs de presse et caricaturistes réunis à Saint-Just-le-Martel. 

Article rédigé par Marie Pujolas
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le dessinateur de presse Placide image la "mise en bière" de Jacques Chirac au salon de la caricature et du dessin de presse de Saint-Just-le-Martel  (Placide / France 3 Limousin P. Mallet / N. Chigot)

Le 38e festival de la caricature et du dessin de presse se tient jusqu'au 6 octobre à Saint-Just-le-Martel (Haute-Vienne). Un rendez-vous incontournable pour les dessinateurs de presse. Actualité oblige, tous se sont rappelé leurs souvenirs de Jacques Chirac, l'un de leurs "meilleurs clients" !

Chirac et les caricaturistes
Chirac et les caricaturistes Chirac et les caricaturistes

Placide croque la vie politique depuis de nombreuses années. Pour lui, comme pour beaucoup de ses confrères, Jacques Chirac était une mine d'or. "J'aimais son côté sympathique et très roublard. C'était pas un gars qui était très droit. Mais je l'aimais bien". La fin d'une époque aussi pour ces professionnels du dessin humoristique et sarcastique. "On va le regretter, c'était un bon client" rajoute Placide. "Il y a des nouveaux, mais ils nous font moins rire"

Adieu Chirac et merci !

Placide (@PlacideActu) September 26, 2019

Un Physique de caricature

Pour les dessinateurs, Jacques Chirac c'était aussi un physique hors norme. Grand, vif, avec des traits prononcés et beaucoup d'expression dans le regard. "Il avait un nez aérodynamique, un peu comme le concorde" se souvient la caricaturiste Joe Bonfim

Le dessinateur Pierre Ballhouhey lui, se souvient des mains de l'ancien chef de l'Etat. "Il y a avait un truc que j'adorais faire, c'était les mains de Chirac. Il avait des mains extraordinaires. Sarkozy et Hollande ont des petites mains. Chirac, lui, avait des mains grandes et longues". Qu'ils apprécient ou non le personnage et l'homme politique qu'il fut, les dessinateurs de presse sont unanimes sur une chose : avec la disparition de Jacques Chirac, ils ont perdu l'une de leurs meilleures sources d'inspiration. 

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