"Glenn Gould, une vie à contretemps" de Sandrine Revel reçoit le Prix Artémisia
Par ailleurs, une mention spéciale du jury a été décernée à Théa Rojzman pour son album "Mourir (ça n'existe pas)" (La Boîte à Bulles), ont précisé les organisateurs.
Paru chez Dargaud, "Glenn Gould, une vie à contretemps", de Sandrine Revel, née à Bordeaux en 1969, retrace la vie du célèbre pianiste canadien disparu à l'âge de 50 ans le 4 octobre 1982.
Quant à "Mourir (ça n'existe pas)", réalisé en couleurs directes à l'aquarelle, c'est un album poignant qui aborde les thèmes du traumatisme, de la souffrance et de la folie.
L'an dernier c'est Barbara Yelin qui avait reçu le prix Artémisia pour son album "Irmina" (Actes Sud/L'An 2).
Fondée par la dessinatrice et scénariste Chantal Montellier en 2007, l'association Artémisia distingue chaque début d'année un album scénarisé et/ou dessiné par une ou plusieurs femmes. L'objectif de l'association est de mettre à l'honneur la production féminine dans la bande dessinée. La remise officielle du prix aura lieu le 21 janvier à Paris.
Un prix décerné peu après la polémique d'Angoulême
Le Festival de BD d'Angoulême (28-31 janvier) vient de se retrouver sous le feu des critiques pour n'avoir retenu aucune femme dans la sélection pour son grand prix. Obligé de faire machine arrière, le Festival avait initialement annoncé mercredi qu'il allait introduire des noms de femmes dans cette fameuse liste.Or jeudi, un nouveau communiqué des organisateurs a changé la donne : "Le Festival a pris la décision d'inviter l'ensemble des auteur(e)s de bande dessinée à voter librement pour désigner comme lauréat(e) l'auteur(e) de leur choix."
Selon l'Association des critiques et journalistes de BD (ACBD), les femmes représentent 12,4% des professionnels dans le monde francophone de la BD.
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