Avec Thomas Drimm, Didier van Cauwelaert crée le premier roman feuilleton sur téléphone mobile
Le livre électronique est-il un concurrent direct pour le livre traditionnel ? On peut en douter tant nous sommes nombreux à entretenir avec l'objet-livre une relation amoureuse, tactile, presque sensuelle. Pour le moment en tout cas, l'ebook est loin de provoquer un raz-de-marée. Un million d'exemplaires auraient déjà été vendus à travers le monde, avec de grosses disparités. Exemple : aux Etats-Unis, le livre électronique représente 10% des ventes, ce qui est loin d'être négligeable. En France, par contre, le marché stagne à 1%. La faute semble t-il au nombre d'ouvrages disponibles (10 000 en France) et surtout au prix, l'ebook étant à peine moins cher que son collègue papier. D'après le Syndicat Nationale de L'Edition, un livre numérique coûte au moins autant à produire qu'un livre papier, avec un surcoût de 14%.
Qu'en est-il du prix d'achat des épisodes de "Thomas Drimm" : 4, 5 euros pour 4 à 5 semaines de lecture, à raison de 5 épisodes par semaine. Je vous laisse faire le calcul. La version papier de Thomas Drimm, 393 pages, sera elle, vendue au prix de 18 euros. Et une fois lu, ça peut servir : essayez donc d'aller caler une étagère avec un I-Phone !
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