Les graffeurs du festival "Shake Well" s'emparent d'une friche de Bordeaux
S'il n'est pas toujours évident pour eux de trouver des lieux où exprimer leur art, des graffeurs bordelais mais aussi de toute l'Europe avaient , ce weekend à leur disposition 3.000 m² de murs d'une friche industrielle. Ils se sont régalés.
Reportage : C. Albo-Reichert - D. Mazeres
Tom "HRVB" le graffeur berlinois renommé
Il est l'un des rares à pouvoir vivre de son art. Depuis 21 ans, Tom "HRVB" s'exprime sur les murs des 4 coins de l'Europe. Il a réalisé ce weekend un graffiti géant. "Ce drôle de personnage sourit mais en réalité s'échappe de ce monde frappé par la guerre, la crise financière et la destruction de l'environnement" explique-t-il.Des espaces de plus en plus rares
De jeunes graffeurs bordelais étaient également présents. Parmi eux "Ceros" Tonek Crew. D'habitude, il réalise ses graffitis la nuit dans des endroits non autorisés, déclenchant chez lui cette "sentation d'adrénaline et d'interdit". Mais cette fois, c'était bien dans un cadre autorisé que les graffeurs se sont exercés. Encourageant ces initiatives, la ville de Bordeaux essaie de tendre la main aux artistes de street art.
L'ancienne caserne militaire qui a été investie ce week-end sera prochainement l'objet d'un projet immobilier. L'année prochaine, trouver un nouvel espace constituera un véritable défi.
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