Le street artiste STeW habille un mur de Mouans-Sarthoux d'un héron flamboyant
L'association "Unwhite it" qui oeuvre pour la promotion du street art a donné carte blanche à STeW, pour égayer un des murs de Mouans-Sarthoux dans les Alpes-Maritimes. Le grafffeur parisien a réalisé une oeuvre au style japonisant qu'il affectionne tant ; un héron majestueux et flamboyant, dont lui seul a les secrets de fabrication.
Depuis l'été dernier une jeune association de Mouhans-Sartoux "Unwhite it" fait la promotion du street art. Elle a une certaine force de convition puisqu'elle a obtenu de la municipalité un mur offert à la créativité des artistes de rue. Ainsi, tous les deux mois, un graffeur vient pendant trois jours réaliser une oeuvre en direct
En ce moment, c'est le street artiste STeW qui occupe la place. Influencé par l'art ancestral du Japon, sa création, un héron majestueux déployant ses ailes colorées, prend forme peu à peu, tout en finesse et délicatesse.
Reportage France 3 Côte d'Azur : V. Varin / H. Nicolas / A. Chardon
STeW utilise toutes sortes de techniques comme la sérigraphie, le collage ou le pochoir pour donner libre cours à sa création. Passionné par la nature, il s'en inspire à foison pour ses couleurs. L'art japonais est lui, omniprésent tant dans ses techniques de création que dans ses oeuvres elles-mêmes. Des oeuvres au graphisme complexe et très précis.
Une de ses créations les plus connues est cette fresque monumentale de Héron Bleuté, surgissant au coin d’une barre d’immeuble du 13e arrondissement de Paris et qui domine du haut de ses 45 mètres tout le Sud de la capitale. Une oeuvre née sous l'impulsion de la galerie Itinérance et de la mairie du 13e, en 2014.
Promouvoir l'art urbain
C'est une initiative de l'association "Unwhite it", un groupe passionné par l'art contemporain et plus particulièrement l'art urbain. Son objectif est de mettre en place des événements et des dispositifs qui visent à soutenir le travail de recherche et de création des artistes urbains. Autre élément important, la promotion auprès d'un public initié ou pas ; d'où l'idée d'inviter un artiste tous les deux mois pour des oeuvres éphémères, sur les murs de la ville, à la vue et à la portée de tous.
On a besoin d'un espace d'expression dans la rue, il faut que les gens se réapproprient leur quartier, leur ville ; ce sont eux d'abord qui vivent dans ce quartier"
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