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Grilles et vigiles pour protéger les oeuvres de Banksy à New York

Des vigiles protégeaient samedi à New York deux des dernières réalisations de Bansky, pour éviter les dégradations qui ont accompagné ses créations ces derniers jours. L'artiste de rue britannique est en "résidence" depuis le début du mois dans les rues de la ville, faisant courir hipsters et amateurs, en dévoilant chaque jour une nouvelle création dont l'endroit est annoncé sur internet.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Une oeuvre de Banksy réalisée en octobre 2013 dans les rues de New York et protégée par des vigiles
 (DENNIS VAN TINE/GEISLER-FOTOPRES / GEISLER-FOTOPRESS / PICTURE-ALLIANCE/AFP)
Les amateurs se ruent alors sur place mais la plupart des oeuvres sont rapidement taguées ou vandalisées. Banksy a accroché vendredi deux toiles sous l'ancienne voie ferrée de la high line à Chelsea, à l'angle de la 24e rue de la 10e avenue. Samedi, un ruban jaune de police en limitait le périmètre, et deux vigiles ne laissaient s'approcher les nombreux curieux qu'au compte-goutte.

Reportage : S. Rodier, V. Lejeune
Cet engouement commence à agacer les autorités de  Big Apple, y compris Michaël Bloomberg, le maire de New-York. Des oeuvres inattendues sortent des murs au détour d'un nuit, une foule de badauds s'amoncelle devant l'oeuvre, la ville prend soudainement une nouvelle physionomie... 
Reportage : J. Cardoze, JC Guichard, A. Monange, N. Devilaine
"Vous avez cinq minutes. Il est interdit de manger, de boire ou de toucher les oeuvres", déclarait un vigile. Des grilles protégeront l'espace à partir de minuit, a précisé l'un d'eux à l'AFP. Il a expliqué que c'était le propriétaire d'un immeuble en construction à côté qui avait décidé de ces mesures, pour éviter toute dégradation.
Oeuvre du street artiste Banksy réalisée dans les rues de New York en octobre 2013 et vandalisée par des grafittis
 (SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
A Williamsburg (Brooklyn), la propriétaire d'un immeuble que Banksy a décoré d'un pochoir montrant deux geishas sur un pont, a elle aussi embauché vendredi des vigiles, face à la foule et aux incidents. L'oeuvre, dévoilée jeudi, avait été taguée, le tageur a été attaqué par des fans qui ont ensuite essayé de réparer au mieux les dégâts, a expliqué Cara Tabachnick au New York magazine.
Un autre petit pochoir cette semaine à Tribeca a également créé beaucoup d'agitation. Il représentait en bas d'un mur les tours jumelles du World Trade Center, un chrysanthème orange accroché à l'une d'elle. Celui-là n'a pas été défiguré, un plexigas a été installé pour le protéger et des passants y ont même laissé des fleurs.

Si ce show new-yorkais, intitulé "Better Out Than In" (mieux vaut dehors que dedans) met les fans en transe, il n'est pas du goût de la police ou du maire Michael Bloomberg. "Les graffitis dégradent les propriétés, c'est une signe de décadence et de perte de contrôle", a-t-il déclaré cette semaine. "Il y a des places pour l'art, et d'autres qui ne le sont pas", a-t-il ajouté.

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