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À Calais, Banksy rappelle les origines syriennes de Steve Jobs

L'artiste britannique Banksy, qui avait déjà fait un geste pour les migrants de Calais cet automne, a réalisé discrètement plusieurs œuvres ces derniers jours sur les murs de la ville. L'une d'elles, un pochoir, rappelle que Steve Jobs était le fils d'un immigré syrien.
Article rédigé par Laure Narlian
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Banksy représente Steve Jobs en migrant sur un mur de Calais (Détail).
 (Banksy.co.uk)

Le fils d'un immigré syrien

Au milieu des tentes des réfugiés de "la jungle" de Calais, Banksy a réalisé ce pochoir qui montre Steve Jobs, le patron disparu d'Apple, avec un baluchon sur l'épaule et un vieil ordinateur à bout de bras.

Sur son site, l'artiste engagé a légendé la photo de son œuvre ainsi "le fils d'un immigré syrien". Le père de Steve Jobs, venu de Homs en Syrie, était en effet étudiant en sciences politiques en Californie lors de sa conception dans les années 50. Mais l'enfant avait ensuite été adopté, comme le raconte Wikipedia.

L'oeuvre de Banksy montrant Steve Jobs et légendée "The son of a migrant from Syria".
 (Banksy.co.uk)
  (Banksy.co.uk)

Pas tous dans le même bateau

Le mystérieux artiste britannique, qui cache soigneusement sa véritable identité, a également réalisé une œuvre sur un mur du centre ville (ci-dessous) qui montre des réfugiés à bord d'un radeau de fortune faisant signe à un yacht au loin. Une œuvre légendée "Nous ne sommes pas tous dans le même bateau".

Banksy sur un mur du centre-ville de Calais : "We're not all in the same boat".
 (Banksy.co.uk)
  (Banksy.co.uk)

 

Le vautour de la plage

Enfin, Banksy a réalisé ce pochoir sur la plage de Calais. L'enfant qui essaye de voir au loin vers l'avenir, voit son futur bouché par un vautour...

  (Banksy.co.uk)

Des refuges en bois pour les migrants en attente 

Fin septembre, en refermant Dismaland, son parc d'attractions grinçant et éphémère en Angleterre, Banksy avait annoncé que tout le matériel de construction serait acheminé aux réfugiés en attente dans "la jungle" de Calais. Ce matériel, en majorité du bois de construction, est arrivé à bon port à la mi-octobre et a servi à construire huit abris un peu plus solides que les tentes.

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