Cet article date de plus de dix ans.
Spectacles : des billets à prix doux
Sortir à prix malin ? C'est désormais possible grâce aux bons plans que proposent théâtres, cinémas et autres salles de spectacles. Des rabais proposés par les producteurs et les distributeurs à Paris comme en Province, via internet, ou directement à leurs guichets.
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Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Reportage : C. Airaud, H. Vergne, E. Goldman, A Zouioueche, O. Combe, Y. Rulliere
Du cinéma au spectacle, en passant par les expositions, l’accès à la culture reste très inégal selon l’origine sociale. Un constat maintes fois réalisé. Dans un article intitulé "culture pour tous : marche arrière toute !" Anna Topaloff, journaliste à Marianne, nous rappelle que la « sortie culturelle » demeure un loisir socialement clivé. Un cadre supérieur sera entré quatre fois dans un cinéma ou un musée quand un employé ou un ouvrier n’en aura qu’une fois franchi le seuil.
Question de goût ? Question d’argent, surtout. "La culture a un coût, rappelle Philippe Coulangeon. Nos pratiques culturelles sont en premier lieu structurées par les clivages économiques." Pour preuve, alors que le prix d’une place de cinéma flirte avec les 10 €, les CSP+ en font au moins un rendez-vous mensuel, quand les smicards s’offrent seulement trois séances par an.
La démocratisation culturelle via internet
Les politiques publiques de la culture conduites en France depuis plus de quarante ans ne sont plus en adéquation avec les mutations de la société. "L’élitaire pour tous" si cher à Antoine Vitez semble avoir atteint ses limites. Aujourd’hui, le gouvernement tente une politique en direction des jeunes avec la place de cinéma à 4 euros pour les moins de 14 ans.
Mais qu’en est-il du spectacle vivant ? Restera-t-il la chasse gardée d’une certaine élite ? C’est peut-être finalement internet qui parviendra à démocratiser un peu la culture. Les bons plans devienennent plus nombreux et plus facilement accessibles. Du coup, la concurrence entre les producteurs et distributeurs de spectacle permet de baisser les prix ou encore de proposer des réductions de dernière minute. Et tout le monde semble y trouver son compte.
L'écran : "support privilégié de nos rapports à la culture"
L'essor du numérique et d'internet clairement venu modifier les habitudes des Français en matière de consommation de biens culturels. La réalisation en 2008 d’une nouvelle enquête "Pratiques culturelles des Français" est l’occasion de faire le point sur ces profondes mutations. Chargé de recherche au ministère de la Culture et de la communication, Olivier Donnat nous apprend notamment que cette évolution a définitivement consacré les écrans comme support privilégié de nos rapports à la culture.
Avec le numérique et la polyvalence des terminaux aujourd’hui disponibles, la plupart des pratiques culturelles convergent désormais vers les écrans : visionnage d’images et écoute de musique bien entendu, mais aussi lecture de textes ou pratiques en amateur, sans parler de la présence désormais banale des écrans dans les bibliothèques, les lieux d’exposition et même parfois dans certains lieux de spectacle vivant. Tout est désormais potentiellement visualisable sur un écran et accessible par l’intermédiaire de l’internet.
Question de goût ? Question d’argent, surtout. "La culture a un coût, rappelle Philippe Coulangeon. Nos pratiques culturelles sont en premier lieu structurées par les clivages économiques." Pour preuve, alors que le prix d’une place de cinéma flirte avec les 10 €, les CSP+ en font au moins un rendez-vous mensuel, quand les smicards s’offrent seulement trois séances par an.
La démocratisation culturelle via internet
Les politiques publiques de la culture conduites en France depuis plus de quarante ans ne sont plus en adéquation avec les mutations de la société. "L’élitaire pour tous" si cher à Antoine Vitez semble avoir atteint ses limites. Aujourd’hui, le gouvernement tente une politique en direction des jeunes avec la place de cinéma à 4 euros pour les moins de 14 ans.
Mais qu’en est-il du spectacle vivant ? Restera-t-il la chasse gardée d’une certaine élite ? C’est peut-être finalement internet qui parviendra à démocratiser un peu la culture. Les bons plans devienennent plus nombreux et plus facilement accessibles. Du coup, la concurrence entre les producteurs et distributeurs de spectacle permet de baisser les prix ou encore de proposer des réductions de dernière minute. Et tout le monde semble y trouver son compte.
L'écran : "support privilégié de nos rapports à la culture"
L'essor du numérique et d'internet clairement venu modifier les habitudes des Français en matière de consommation de biens culturels. La réalisation en 2008 d’une nouvelle enquête "Pratiques culturelles des Français" est l’occasion de faire le point sur ces profondes mutations. Chargé de recherche au ministère de la Culture et de la communication, Olivier Donnat nous apprend notamment que cette évolution a définitivement consacré les écrans comme support privilégié de nos rapports à la culture.
Avec le numérique et la polyvalence des terminaux aujourd’hui disponibles, la plupart des pratiques culturelles convergent désormais vers les écrans : visionnage d’images et écoute de musique bien entendu, mais aussi lecture de textes ou pratiques en amateur, sans parler de la présence désormais banale des écrans dans les bibliothèques, les lieux d’exposition et même parfois dans certains lieux de spectacle vivant. Tout est désormais potentiellement visualisable sur un écran et accessible par l’intermédiaire de l’internet.
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