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Les jardins de la fondation Maeght, musée de sculptures à ciel ouvert, rouvrent le 8 février

Les jardins de la fondation située près du village de Saint-Paul-de-Vence accueillent une centaine de sculptures signées des plus grands noms de l'art moderne. 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
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Temps de lecture : 2min
Le jardin de sculptures : œuvres d’Eduardo Chillida, Iru Burni, 1968 – 1969, Jean Arp, Le pépin géant, 1937-1957, Joan Miró, Personnage, 1970, Alexander Calder, Les renforts, 1963. Photo Roland Michaud / Archives Fondation Maeght (Adagp, Paris, 2019 - Zabalaga-Leku, Adagp Paris, 2019 pour Eduardo Chillida – Successió Miró, Adagp Paris, 2019 pour Joan Miró -  Calder Foundation New York, Adagp Paris, 2019 pour Alexander Calder)

La fondation Maeght, située près du village de Saint-Paul-de-Vence (Provence-Alpes-Côte d'Azur), a annoncé la réouverture au public lundi 8 février de ses jardins, un musée à ciel ouvert qui accueille une centaine de sculptures signées des plus grands noms de l'art moderne. Emboîtant le pas au musée Rodin à Paris, dont le jardin se visite à nouveau depuis le 16 janvier, la fondation a obtenu l'autorisation de la préfecture des Alpes-Maritimes de recevoir des visiteurs, dans ce décor où la nature méditerranéenne dialogue avec des oeuvres monumentales, à l'ombre des pins.

"On s'est dit : et pourquoi pas nous aussi ?", explique à Nicolas Gitton, directeur de la fondation. Le labyrinthe Miro, un parcours d'oeuvres en céramique, fer, bronze et même ciment armé, signé du peintre espagnol, vient d'être restauré. Février marque traditionnellement le début de la saison, avec 200 visiteurs par jour : "Si on en a 100, on sera très content, sachant que les visiteurs étrangers ne sont pas là", dit-il.

Labyrinthe Miró : Joan Miró, L’Arc et la Fourche, 1963, le Cadran solaire, 1973. Photo Roland Michaud / Archives Fondation Maeght (Successió Miró, Adagp Paris, 2019.)

"Un énorme manque à gagner"

Pilier culturel de la Côte d'Azur et lieu incontournable avec les musées niçois Chagall, Matisse et Mamac ou le musée Picasso d'Antibes, la fondation Maeght, ouverte en 1964, vit exclusivement des entrées du public, sans subvention. Elle reçoit environ 130 000 visiteurs par an, dont 60% d'étrangers. La crise due au Covid-19 et l'obligation l'an dernier de fermer jusqu'au 1er juillet durant trois mois et demi, puis à nouveau le 30 octobre, ont causé "un énorme manque à gagner" pour la fondation.

Elle a fait appel au prêt garanti par l'Etat et utilise au maximum le chômage partiel pour faire le dos rond. "En 2019, heureusement, on avait fait une belle exposition Miro qui avait permis de constituer des réserves, bien utiles en 2020", ajoute Nicolas Gitton.

La prochaine grande exposition, consacrée à la famille Giacometti, est prévue à partir du 3 juillet. La fondation espère rouvrir ses salles avant. En l'absence d'exposition temporaire, on pourrait y découvrir un accrochage exceptionnel d'oeuvres issues des collections, notamment deux très belles sculptures abstraites du Belge Pol Bury, rarement montrées.

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