Le sculpteur de l'île de Ré, Shoodrik, peaufine son œuvre pour le pavillon du cyclisme des Jeux Olympiques

L'artiste rétais a remporté le concours lancé par la Fédération française de cyclisme pour les JO de Paris 2024.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Le sculpteur Shoodrik dans son atelier de l'Ile de Ré à la création de son œuvre pour les JO Paris 2024. (FRANCE 3 NOUVELLE AQUITAINE)

Depuis plusieurs semaines Shoodrik ne quitte pas son atelier du Bois-Plage. Le sculpteur de l'île de Ré a été désigné pour créer une œuvre unique totem du pavillon olympique du cyclisme de Paris 2024. "On a envoyé deux propositions et il y en a une qui a été retenue. C'est un challenge que je suis hyper content de relever", se réjouit-il. 

Son totem sera exposé durant toute la durée des Jeux olympiques et paralympiques dans  le parc de la Villette où 20 pavillons éphémères seront installés. 

sélectionné pour créer le totem du pavillon cyclisme des JO 2024
Rencontre avec le sculpteur Shoodrik dans son atelier de l'ile de Ré sélectionné pour créer le totem du pavillon cyclisme des JO 2024 (France 3 La Rochelle)

Sculpture olympique

Pour créer ses œuvres, Shoodrik récupère des vélos usagés. Boulons, dérailleurs, rayons de roues, guidon ou potence, toutes les pièces de métal présentes sur un vélo trouvent refuge entre ses mains. Une fois répertoriées, il les assemble avec son fer à souder. "Je leur donne une seconde vie. Il y a vraiment tout un cycle et je trouve ça vraiment cool" , raconte le sculpteur.

Un cercle vertueux salué par la Fédération française de cyclisme."Pour nous ça a beaucoup de sens de prendre cet artiste qui travaille sur du recyclage de pièces pour en faire une œuvre d'art qui restera symboliquement au stade vélodrome à Saint-Quentin-en Yvelines", assure Marie-France Potereau, vice-présidente de la fédération.  

Sculpture de Shoodrik exposée devant son atelier de l'Ile de Ré. (FRANCE 3 NOUVELLE AQUITAINE)

La sculpture terminée devrait ressembler à celle qui s'affiche devant son atelier. Une monumentale main d'acier brandissant un vélo de la marque Olympique, ça ne s'invente pas. "Cette marque existe depuis 1922, depuis le premier passage des Jeux Olympiques en France. Il y a toujours une part d'incertitudes, mais selon les recherches, c'est un vélo qui aurait tourné sur les JO", explique Shoodrik. 

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