Des Roumains réclament le retour de Brancusi au pays
Les deux requérants étaient arrivés dans la capitale au terme d'une marche de 2.000 km depuis Bucarest, commencée symboliquement le 21 mai dans le village natal de Brancusi, Hobita. Nombre de Roumains et d’autres ressortissants d’Europe de l’Est, ont fait le même parcours au début du XXe siècle pour venir à Paris, capitale des Arts. Brancusi l’avait effectué, lui, en 1904.
Selon le poète, une centaine de descendants de Brancusi souhaitent que le sculpteur soit inhumé en Roumanie. Laurian Stanchescu affirme par ailleurs avoir le soutien de nombreux parlementaires roumains. Il a ajouté qu’il avait l’intention d'entreprendre une grève de la faim dès son retour à Bucarest si sa requête n’était pas satisfaite.
"Peu avant de s'éteindre, Brancusi a confié à l'évêque orthodoxe de Paris ‘qu'il était insatisfait de ne pas mourir dans son pays et de rester à jamais au milieu d'un peuple étranger’", a affirmé Laurian Stanchescu qui s'est recueilli devant la tombe de l’artiste.
"Ses dernières volontés connues de tous doivent être respectées. De plus, la Roumanie a besoin de ses grands artistes pour sa renaissance culturelle", a-t-il plaidé.
Le texte remis à l’Elysée et à l’Assemblée stipule : "Nous prions à genoux le peuple français de remettre à la Roumanie les restes de Constantin Brancusi. Notre prière pour le peuple français est comme celle d'un frère à un frère de cœur pour accomplir le noble désir de l'artiste roumain".
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