Quand Gustave Courbet, avec la Commune de Paris, prônait la culture pour tous
Pendant le court moment, 18 mars 1871 – 28 mai 1871, des événements de la Commune de Paris, Gustave Courbet est président de Fédération des Artistes de la Commune de Paris. Un engagement révolutionnaire récent pour le peintre entré en résistance après la défaite de la France contre la Prusse en 1870.
Reportage : T. Chauffour / L. Brocard / R. Bolard / G. Bessaa
Dans cette période troublée ou Gustave Courbet demande à la Commune de Paris de « déboulonner la colonne Vendôme et tous les symboles napoléoniens » le peintre s’implique corps et âme dans l’insurrection révolutionnaire. Il se présente aux élections législatives de février 1871. Battu de peu il est quand même élu au Conseil de la Commune de Paris et préside la Fédération des artistes de la Commune de Paris.
Culture ouverte à tous
L’objectif, pour ne pas dire le rêve utopiste de Gustave Courbet, c’est de bâtir une fraternité artistique et pacifique. Pour Martine Chevillard, professeur d’histoire honoraire, l’artiste veut « rendre la culture ouverte à tous en la sortant de la commercialisation »La belle aventure artistique et pacifiste de Gustave Courbet prendra fin devant le conseil de guerre et une condamnation à six mois de prison en juin 1871. Le début d’une lente déchéance qui va durer sept ans. Jusqu’à sa mort le 31 décembre 1877. C’est la première fois que cet épisode de la vie du peintre fait l’objet d’une exposition.
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