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"Le Printemps arabe" en images à Bastia

Article rédigé par franceinfo - Odile Morain
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min

Un an jour pour jour après le soulèvement des plus grands pays arabes, le centre culturel "Una Volta" et le centre méditerranéen de la photographie de Bastia organisent une exposition sur ce thème. La bataille pour la liberté se mue rapidement en guerre de  l'image. De nombreux photoreporters se déplacent alors au coeur des émeutes qui ébranlent la Tunisie, l'Egypte et la Libye en 2011. Les photos de Laurent Van der Stockt, Olivier Laban-Mattei, EMilio Morenatti, Julien Chatelin et Yuri Kozyrev nous replongent  un an en arrière lorsque tout a basculé. Culturebox vous en offre un échantillon.

A découvrir en intégralité au centre culturel "Una Volta" jusqu'au 17 février 2012.

"Le 22 février 2011, dans un discours télévisé, le Colonel Mouammar Kadhafi s’adresse à la population libyenne en menaçant tous ceux qui tentent de s’opposer à son régime. Il promet alors de pourchasser les manifestants « pouce par pouce, pièce par pièce, maison par maison, ruelle par ruelle ». "
 (Olivier Laban-Mattei/NEUS)
"Partout dans les rues de la capitale rebelle, des hommes, des femmes, des enfants crient leur désespoir et l’envie d’en finir avec 30 ans
	de régime autocratique. « Zenga, zenga !», coin de rue par coin de rue ! Les rebelles promettent alors de pourchasser Kadhafi jusque dans sa tanière."
 (Olivier Laban-Mattei/NEUS)
Un ouvrier immigré fuit la Libye pour rejoindre
	un camp de réfugiés à la frontière Tunisienne.
 (Emilio Morenatti / AP)
Un combattant rebelle au régime prie près de la
	ligne de front.
 (Julien Chatelin / Fedephoto)
Un rebelle monte un mat téléphonique pour attacher le drapeau de l’opposition à son sommet.
 (Yuri Kozyrev / Noor)
"En Libye, la guerre, la route, les hommes, les traces. La longue route côtière entre Tripoli et Benghazi a servi aux offensives et contre-offensives successives des hommes de l’armée fidèle au Colonel Kadhafi face aux rebelles d’abord partis de Benghazi."
 (Laurent Van der Stockt)
"Plus que cela, elle en était doublement l’outil et l’objectif stratégique, dans cet immense pays où la grande
	majorité de la population, surtout à l’Est de la capitale, vit entre un immense désert de sable et la mer Méditerranée."
 (Laurent Van der Stockt)
"A mi-chemin des 500 km qui séparent Syrte de Benghazi, le point de passage de Brega et ses quelques maisons a donc été la place plus contrôlée, occupée, bataillée, traversée, souillée."
 (Laurent Van der Stockt)
"La seconde image de la série "Rock the Kasbah" représente un disque en vinyle brisé, portant l’inscription «airplane !», posé sur des débris de miroir. Une photographie réalisée au lendemain de la destruction de l’un des établissements balnéaires appartenant à la famille du dictateur déchu."
 (Jellel Gasteli)

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