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Patrimoine, stars : un siècle à Megève sous l'oeil des Tops, dynastie de photographes
De l’argentique aux œuvres connectées, l’artiste plasticien Oliver Tops ne cesse de créer. Habitant de Megève en Haute-Savoie, il est issu d’une grande famille de photographes, dont les clichés sont exposés au musée du village.
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Olivier Tops baigne dans l’image depuis toujours. Des deux côtés de sa famille, trois générations de photographes se sont succédées. Il vit actuellement dans le village de ses aïeux, à Megève, où il exerce son métier et expose les œuvres de ces prédécesseurs.
Reportage : D. Borrelly / J. Rivet / S. Villatte
Reportage : D. Borrelly / J. Rivet / S. Villatte
Une véritable richesse
La famille des Tops Socquet, c’est un peu l’histoire de Megève. Dans le musée du village, une exposition retrace un siècle d’histoire de la très chic station de Haute-Savoie, à travers les clichés de ses ancêtres. "C’est mon grand-père maternel et son frère qui ont monté la première boutique photo à Megève en 1923", explique le photographe. La station hivernale a été un lieu de rendez-vous incontournable de stars comme Gérard Phillippe ou Françoise Sagan, dont les portraits sont exposés. Et la plus ancienne photographie du musée retrace l’histoire du début du XXème siècle. "La première photographie historique de la famille, c’est le recensement des chevaux en 1915. Il s’agissait des chevaux qui allait partir pour la grande guerre", précise Olivier Tops.
Un photographe créateur
Avant d’ouvrir sa propre galerie d’art, le Mégevan parcours le monde à la recherche de nouvelles cultures et techniques. Il dépasse très vite la simple photographie et se consacre à un univers multidimensionnel. Ses clichés en noir et blanc et ceux de son père sont retravaillés à l’acrylique. Olivier Tops ajoute des touches de couleurs partiels aux photographies, qui ressemblent alors à des tableaux d’Andy Warhol. "J’essaye de leur donner une deuxième vie en donnant un côté pop", mentionne-t-il. Plus étonnant, un jeu d’ombre créé par des milliers de clous plantés à différentes profondeur sur une toile. Une technique qu’il a créée pour que les sculptures se dévoilent aux regards et en fonction de la lumière, à l’image de la pièce tournante intitulé "Love". "Toutes les trois secondes et demi, le mot amour apparait dans les 7 langues les plus parlés dans le monde", explique l’artiste.
Mais sa nouvelle trouvaille, ce sont des tableaux célèbres bourrés de QR code, des codes-barres qui permettent de stocker des données numériques. Il suffit de flasher les codes avec son smartphone pour voir apparaitre des informations sur l’artiste en question.
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