Une quinzaine de lieux d'exposition emmènent le voyageur dans un parcours photographique en Méditerranée. Les "Rencontres 9PH" qui se déroulent à Lyon offrent l'opportunité de découvrir une palette riche et éclectique de la photographie d'aujourd'hui du bassin méditerranéen. Différents lieux de diffusion ou galeries privées ouvrent leurs portes jusque fin décembre pour certains d'entre eux.
"Du littoral au Sahara en passant par les hauts-plateaux, les Maqâms forment l’identité architecturale et spirituelle de l’Algérie. Ces mausolées qui s’intègrent aux paysages urbain et rural conservent le souvenir d’hommes et de femmes que la tradition populaire a marqué du sceau de la sainteté." Ahmed Bouyerdene
(Ahmed Bouyerdene)La série Marseille de Christophe Bourguedieu est un arrivée un peu par hasard à l'été 2009. Il rencontre alors divers personnages qui deviennent des icônes. La jeune fille à la robe rose semble tout droit sortie d'un film de Romher. Le ici et maintenant de la magie photographique.
(Christophe Bourguedieu)"Que l’on soit à Barcelone ou à Tanger, Alexandrie ou Tel-Aviv, chaque ville portuaire de la Médi-terranée a sa promenade. Du paseo espagnol à la passeggiata italienne en passant par la corniche marocaine ou égyptienne j’ai voulu traduire en photographies le caractère de ces lieux de passage." Julie Canarelli
(Julie Canarelli)"Dans la vallée du Jourdain partagée entre Israël et la Palestine, on a la sensation d’être hors du temps, au coeur du mythe. Ici, où se joue une guerre de l’eau féroce. On ne croise personne; tout simplement parce qu’on est dans une zone militaire. Je me suis attachée à saisir les à côtés du conflit." Farida Hamak
(Farida Hamak)Martin Parr, G.B. England. Eastbourne. 1995-1999, Bibliothèque de la Part-Dieu 69003 Lyon
(Martin Parr / Magnum Photos)Fidèle à sa démarche documentaire et critique, Martin Parr réalise depuis 30 ans des photographies sur la société de consommation et les excès qu’elle génère. Dans l’exposition « Life’s a Beach » il nous fait partager sa vision sans concession de la mondialisation et du tourisme de masse.
(Martin Parr / Magnum Photos)Depuis 1992 Juan Manuel Castro Prieto dirige de nombreux ateliers de tirages photos, ainsi que de nombreuses expositions à travers l´Espagne, les Etats-Unis, le Pérou et biend'autres capitales européennes et latino-américaines.
(Juan Manuel Castro Prieto)En 2003, Ángel Gutiérrez Aguirre commence à utiliser dans ses différents travaux, les nouvelles technologies appliquées à l´image. De part ses fréquents voyages à l´étranger, il aborde des thèmes de différentes cultures, en utili-sant une technique élaborée, une vision poétique et personnelle, tout comme des portraits plus intimes, qui nous rapprochent encore plus à d´autres peuples .
(Ángel Gutiérrez Aguirre)"Parti de l’absence de photographies de ma grand-mère disparue pendant la guerre d’Algérie, cette série de portraits se veut d’abord un témoignage argentique d’une génération d’Algériens et Algériennes nés dans le premier quart du siècle. Ces femmes et ces hommes ont entretenu un rapport singulier à la photographie." Ahmed Bouyerdene
(Ahmed Bouyerdene)Dans cette exposition collective Dolorès Marat est mise à l’honneur, ses images donnent à voir une certaine « gravité » méditerranéenne. Marseille, Bastia, la Tunisie, la Syrie, la Jordanie, l’Egypte, l’Italie sont les premières destinations où elle se « pose » de façon systématique depuis 2005 ; où elle regarde, marche et photographie.
(Dolores Marat)“Migration I” nous montre une série d’épaves de voiture en différentes positions, en différents états de décomposition, et qui n’ont en commun que d’être désespérément perdues. Le décor est systématiquement un désert ; je ne sais pas lequel et je ne pense pas que cela puisse avoir une quelconque importance.
(François Nussbaumer)"J’ai essayé de retrouver, sur les pas de Constantin Cavafis (poète grec d’Alexandrie 1863-1933), les lieux décrits par le poète, prétexte à une déambulation dans la ville et à un témoignage photographique d’Alexandrie à la fin du vingtième siècle." Alain Leloup
(Alain Leloup )"Dans ma série, "Beyond Borders" j’ai recherché l’entre-deux, ces choses qui se trouvent, géographiquement ou culturellement, entre mon monde d’ici, au cœur de l’Europe, et l’intérêt très ancien que je porte pour le Moyen et le Proche-Orient. Etant à moitié Allemand et à moitié Libanais, j’ai toujours cherché à comprendre ces deux pôles de mon héritage et à les relier.
(Jean-Luc Amand Fournier)Philippe Schuller entraine l'oeil du visiteur sur les traces de paysages urbains très soignés, baignés de lumières crépusculaires, excluant toute anecdote autre que le présent saisi.
(Philippe Schuller)Sébastien Erôme privilégie les éléments, cieux plombés et plages désertées, ponctués par quelques personnages en situation dans leur environnement, là où le vent et les temps gris assiègent les seconds plans. Peut-être les derniers tropéziens de vieille souche dorment ils encore derrière les façades de leurs vieux rêves abimés?
(Sébastien Erome)Le travail d'Aram Dervent se réfère au génocide arménien et aux terribles ravages que celui-ci fit au cœur de cette région meurtrie, rendait l’émotion palpable. Sa série "Les survivantes" montre les visages de femmes au regard qui porte encore un vécu douloureux.
(Aram Dervent)Euphrate, Paysages de Mémoires est une étude photographique basée sur les lieux de mémoire. Euphrate emprunte le chemin de la déportation arménienne en Syrie le long des fleuves Euphrate et Khabour. Les photographies cherchent à puiser dans la nudité de l’espace les signes, symboles et métaphores dont la mémoire s’est revêtue. Un espace où la mémoire s’évanouit dans un paysage qui s’ouvre comme une blessure.
(Aram Dervent)Alain Sauvan explore les différents quartiers et sites industriels de la région de Marseille. L’architecture de ces lieux en mutation est un prétexte. Elle est traitée comme un motif graphique pour composer des images fortes d’esthétisme.
(Alain Sauvan)"Infected Landscape”, réalisée en Israël entre 1999 et 2008, est la première série de Shai Kremer, qui poursuit une recherche sur l’homme à travers le paysage. Il ne s’agit pas de paysage au sens littéral mais de paysage en tant que lieu chargé d’un sens en perpétuelle redéfinition.
(Shai Kremer)La ligne d’horizon où se fixe le point de fuite, où convergent toutes les lignes, ancre le regard. En réutilisant le principe de la Camera Obscura, Aram Dervent compose des images énigmatiques où la confusion et la dilution d’une ligne parfois légère, ténue entre deux espaces déstabilisent notre perception de la réalité.
(Aram Dervent)
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