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Londres : le photographe Edmund Clarke passe au crible la guerre anti-terroriste

De la prison de Guantanamo à la Grande-Bretagne en passant par la Libye, une exposition consacrée à la guerre contre le terrorisme s'ouvre jeudi au Musée impérial de la guerre de Londres (jusqu'au 28 août 2016).
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Le photographe britannique Edmund Clarke devant son installation "Control Order House", sur une maison où un homme soupçonné d'activités liées au terrorisme a été retenu par la police.
 (Justin Tallis / AFP)

Intitulée "War of Terror" ("Guerre de terreur"), l'exposition du photographe britannique Edmund Clarke, où se côtoient photographies, vidéos et croquis, est une plongée au coeur des mesures prises par les Etats pour protéger leur population contre la menace terroriste. L'exposition de l'Imperial War Museum de Londres revient sur les transfèrements secrets de prisonniers orchestrés par la CIA après le 11 septembre 2001, la prison de Guantanamo ou  encore le quotidien d'un homme assigné à résidence en Grande-Bretagne.
 
Il a travaillé aussi sur une maison de banlieue où un Britannique, soupçonné d'être impliqué dans des activités liées au terrorisme, a vécu sous contrôle policier : une forme de détention dans procès.

"Guantanamo : If The Light Goes Out" : série du photographe Edmund Clarke exposée au Imperial War Museum de Londres dans le cadre de l'exposition "War of Terror"
 (Justin Tallis / AFP)


Montrer que la guerre contre le terrorisme affecte la sphère personnelle

"J'ai voulu utiliser autant de formes visuelles que possible. Mon but est de montrer que la guerre contre le terrorisme affecte non seulement la sphère géopolitique mais aussi la sphère personnelle", a expliqué à l'AFP Edmund  Clarke.
 
"Mon fil conducteur est la manière dont le terrorisme affecte nos vies et la façon dont nous concevons la peur", ajoute l'artiste, qui a commencé à  travailler sur ce sujet en photographiant d'anciens détenus de Guantanamo rentrés en Grande-Bretagne.
 
A travers son exposition, qui se tient jusqu'au 28 août, l'artiste souhaite également montrer que, dans cette guerre contre le terrorisme, le banal se mêle à l'extraordinaire, comme ces "transfèrements secrets impliquant des lieux très ordinaires" tels que des hôtels, des pavillons de banlieue ou des forêts.

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