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Les photos de réfugiés de Leila Alaoui exposées à Toulon un an après son décès

En novembre 2013, la photographe franco-marocaine Leila Alaoui parcourt le Liban à la rencontre des déplacés syriens. Des clichés émouvants exposés jusqu’au 1er avril au Liberté à Toulon. Un hommage également au travail de Leila Alaoui, décédée en janvier 2016, victime des attaques terroristes de Ouagadougou au Burkina Faso
Article rédigé par franceinfo
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En novembre 2013, la photographe franco-marocaine, décédée en janvier 2016 dans les attaques terroristes de Ouagadougou, a sillonné les camps de réfugiés syriens installés au Liban.
 (France 3 / Culturebox)

Des femmes, des enfants, des hommes, des visages de milliers de réfugiés. Des Syriens qui ont dû fuir leur pays pour se réfugier au Liban dans l’un des nombreux camps de réfugiés installés le long de la frontière syrienne.

Deux ans après le début de la guerre, la photographe Leila Alaoui est partie à leur rencontre. Pour mettre des visages, des histoires, derrière les statistiques. De ce voyage dans les camps de réfugiés, naitra "Natreen" (Nous attendons), une série de clichés émouvants sur le quotidien de ces familles déplacées qui n’ont d’autre choix que t’attendre.

Reportage : P. Pidoux / A. Martiniky / B. Joubert

 

Une photographe engagée


Photographe et vidéaste franco-marocaine, Leila Alaoui a étudié la photographie à l’université de New York. Son travail explorait la construction d’identité, les diversités culturelles et la migration dans l’espace méditerranéen. Elle utilisait la photographie et l’art vidéo pour exprimer des réalités sociales à travers un langage visuel qui se situe aux limites du documentaire et des arts plastiques.

Son travail est exposé dans le monde entier depuis 2009 (Art Dubai, Institut du Monde Arabe et Maison Européenne de la Photographie à Paris) et ses photographies publiées dans de nombreux journaux et magazines, y compris le New York Times et Vogue. Elle a exposé pour la première fois en France dans le cadre de Photomed en 2014.

L’engagement humanitaire et les combats de Leila Alaoui pour la dignité humaine étaient nombreux et incluaient, entre autres, des mandats photographiques pour de grandes ONG comme le Danish Refugee Council, Search for Common Ground et le HCR.

En janvier 2016, alors qu’elle était mandatée par Amnesty International pour réaliser un travail sur les droits des femmes au Burkina Faso, Leila Alaoui a été victime des attaques terroristes de Ouagadougou, le 15 janvier 2016. Elle a succombé à ses blessures trois jours plus tard. Elle avait 33 ans.

Laila Alaoui (1982-2016) 
 (STRINGER / HANDOUT / AFP)

 

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