Cet article date de plus de huit ans.
Les destins fracassés des migrants projetés sur les falaises du Cap Blanc-Nez
Des regards, des sourires… Le temps d’une séance photo, les falaises du Cap Blanc-Nez, dans le Pas-de-Calais, ont été illuminées par les visages des migrants, rencontrés par Clément Lesaffre. L’artiste lillois a voulu rendre leur histoire à ces populations trop souvent stigmatisées. Une œuvre poétique et pleine d’émotion.
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Temps de lecture : 1min
Reportage : C.Arnold / B.Espalieu / M.Graff
Des chiffres, des statistiques, des accords internationaux signés à des milliers de kilomètres. d’ici. Ici c’est Calais, la jungle où s’entassent des milliers de personnes dans des conditions inhumaines. Derrière ce qu’on appelle pudiquement "la problématique des migrants", se cachent des vies fracassées, des hommes, des femmes, des enfants dont la vie a basculé.
"Ce sont des gens comme nous", résume Clément Lesaffre, "ils avaient un boulot comme nous tous, et ils ont fui pour une sacrée bonne raison."
On sent l’émotion chez cet artiste lillois qui a fait de l’humain sa matière première. Car avant la photo, la "performance", il y a toujours la rencontre. Des heures de discussion pour découvrir l’histoire des personnes qu’il photographie. Des clichés qu’il projette ensuite sur un support, toujours en relation avec le "sujet".
Dans son projet "Racines" pour lequel il a sillonné la France et l'Amérique du Nord, c'était des arbres. Ici, ce sont les falaises du Cap Blanc-Nez, face à l’Angleterre, cette terre promise que beaucoup de migrants ne fouleront jamais.
Des chiffres, des statistiques, des accords internationaux signés à des milliers de kilomètres. d’ici. Ici c’est Calais, la jungle où s’entassent des milliers de personnes dans des conditions inhumaines. Derrière ce qu’on appelle pudiquement "la problématique des migrants", se cachent des vies fracassées, des hommes, des femmes, des enfants dont la vie a basculé.
"Ce sont des gens comme nous", résume Clément Lesaffre, "ils avaient un boulot comme nous tous, et ils ont fui pour une sacrée bonne raison."
On sent l’émotion chez cet artiste lillois qui a fait de l’humain sa matière première. Car avant la photo, la "performance", il y a toujours la rencontre. Des heures de discussion pour découvrir l’histoire des personnes qu’il photographie. Des clichés qu’il projette ensuite sur un support, toujours en relation avec le "sujet".
Dans son projet "Racines" pour lequel il a sillonné la France et l'Amérique du Nord, c'était des arbres. Ici, ce sont les falaises du Cap Blanc-Nez, face à l’Angleterre, cette terre promise que beaucoup de migrants ne fouleront jamais.
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