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L'or noir de Tchernobyl vu par Guillaume Herbaut

Visa pour l'Image se plonge dans les entrailles de la centrale nucléaire de Tchernobyl grâce au travail de Guillaume Herbaut. Le photojournaliste français a suivi les "ferrailleurs", une population qui gravite autour du site -en théorie sécurisé- de la centrale et qui exploite les métaux abandonnés. Un trafic nécessairement contaminé. Une exposition à voir jusqu'au 12 septembre au couvent des Minimes de Perpignan
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture
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L'or noir de Tchernobyl vu par Guillaume Herbaut
 (Culturebox)

.Auschwitz, Nagasaki, Tchernobyl. Trois lieux chargés d'histoire et de mémoire. Trois points de départ pour Guillaume Herbaut. Car, ce qui l'intéresse, lui, ce sont les hommes. Ceux qui vivent encore là. Les habitants d'Oswiecim par exemple : la ville où fut implantée Auschwitz. Une ville à majorité juive avant la guerre, une ville aux multiples synagogues. Avant. Aujourd'hui, il n'y a plus aucun Juif à Oswiecim. Son travail, sur chaque lieu, Guillaume Herbaut le conçoit, comme "un morceau d'un puzzle que je suis en train de construire". Chacune de ces villes "est liée par quelque chose d'indicible et pourtant de concret, toutes se déroulent dans des lieux très particuliers où tout ne sera plus jamais comme avant". L'indicible, c'est aussi la tradition de la vendetta à Shkodra, en Albanie, où chaque personne est condamnée à venger la mort de l'un de ses proches en tuant son meurtrier. On l'aura compris, Guillaume Herbaut s'aventure hors des sentiers battus, sur les routes de la violence, passée ou présente (voir aussi son reportage à Ciudad Juarez au Mexique). Un fil conducteur qui aboutit à des clichés sans faux semblants et qui lui ont valu de décrocher le tout premier Prix Lucien Hervé en 2004, récompensant un jeune photographe. Il est aussi l'un des membres fondateurs de l'agence L'Oeil Public.

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