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24e Visa pour l'image à Perpignan, de la Syrie à l'Afghanistan

Article rédigé par franceinfo - Valérie Oddos
France Télévisions
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Temps de lecture : 1min

Comme tous les ans début septembre, c’est la fête du photojournalisme à Perpignan, où Visa pour l’image déploie 27 expositions à partir de samedi. Des questions de société à l’environnement, les sujets cette année sont particulièrement divers. Pas forcément très gais mais les guerres ne sont pas au premier plan. A Perpignan, on montre la crise grecque, la Corée du Nord, la révolution numérique, les Kurdes, les Rastafari et bien sûr la Syrie.
 

Les expositions ont lieu du 1er au 16 septembre, et se prolongent jusqu’au 21 pour les scolaires. Les soirées de projection, qui retracent les événements les plus marquants de l'année écoulée, sont organisées du 3 au 8 septembre. Visa pour l’image, 24e Festival international du photojournalisme

 

Visa pour l'image rend hommage à Rémi Ochlik, photojournaliste français de 28 ans tué à Homs (Syrie). Il avait travaillé en RD Congo et en Haïti avant de couvrir les printemps arabes. Il avait reçu le World Press Photo pour ses reportages en Libye
 (Remi Ochlik / IP3 Press)
Pak Su Dong, directeur de la coopérative agricole de Soksa-Ri, montre les denrées détériorées. Province du Sud Hwanghae, 29 septembre 2011
 (Damir Sagolj / Reuters)
Que deviennent nos ordinateurs et nos téléphones une fois hors d'usage ? Du Nigéria et de l'Inde au Pakistan et à la Chine, Stanley Greene nous montre les conditions déplorables de leur recyclage
 (Stanley Greene / NOOR)
Ces photos du berceau de la civilisation, dans le delta du Tigre et de l'Euphrate, datent de la fin des années 1970. Un témoignage unique car, depuis, Saddam Hussein a incendié les villages au napalm et asséché les marais, détruisant un mode de vie vieux de plus de 5000 ans
 (Nik Wheeler)
Louisa Gouliamaki, Angelos Tzortzinis et Aris Messinis ont suivi au jour le jour, pour l'AFP, l'actualité politique et sociale de la Grèce, entre plans d'urgence et manifestations
 (Aris Messinis / AFP)
Kaboul, 5 janvier 2008. Un Afghan marche dans la neige devant un bâtiment en ruine. Photographe afghan âgé de 30 ans, Massoud Hossaini témoigne des évolutions de la guerre dans son pays depuis 2007
 (Massoud Hossaini / AFP)
Batman, Turquie, mars 2008. La fête de Newroz, fête du printemps. Entre 2007 et 2011, Julien Goldstein a parcouru villes et villages avec le journaliste Olivier Piot pour mieux comprendre la réalité du Kurdistan, territoire morcelé
 (Julien Goldstein / Reportage by Getty Images)
Camp de réfugiés de Dadaad, Kenya, juin 2011. Abdi Rahman Shukir Ali, 26 ans, est enfermé dans une cahute de tôle depuis deux ans. Il vit avec sa famille dans le camp de réfugiés somaliens de Dadaad, le plus grand du monde
 (Robin Hammond / Panos)
A la campagne, dans le Swaziland, une jeune femme éclate en sanglots en entrant dans la maison de son nouveau mari. Pour les filles du Swaziland, le passage à l'âge adulte est rude, entre polygamie et pourcentage record de séropositifs.
 (Krisanne Johnson / Prospekt)
Quartier de Karm al-Zaytoun. Un homme blessé par un sniper est évacué. Il ne survivra pas. Mani est le lauréat 2012 du Visa d'or Humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge
 (Mani pour Le Monde)
Addis-Abeba. Un rasta se recueille au pied de la cathédrale orthodoxe de la Trinité Addis-Adeba, où repose la dépouille de l'empereur Hailé Sélassié 1er. En Jamaïque, en Ethiopie, aux Etats-Unis et en Europe, Noël Quidu porte un regard sans complaisance sur les rastas, au-delà d'une l'image de fumeurs de joints à dreadlocks
 (Noël Quidu)

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