Reportage : S.Agostini, H.Costa, C.Ferrer, V.Alfonsi Les paysages de Corse furent une source d'inspiration intarissable pour François Corbellini (1863-1943) qui au début du 20è siècle grâce à son abondante production va participer à la promotion du tourisme en Corse. Il illustre alors de nombreux ouvrages ancêtres des guides touristiques. Corbellini réalise beaucoup d’aquarelles (près de 2000), qu’il vend ensuite aux touristes de passage dans la galerie de son ami et peintre Jean-Baptiste Bassoul (1875-1934) à Ajaccio. Bassoul avec qui il deviendra l’un des piliers de l’Ecole d’Ajaccio, que rejoindront ensuite d’autres figures de la peinture corse de la première moitié du 20e siècle, Lucien Péri (1880-1948) et Dominique Frassati (1896-1947). (Culturebox / Capture d'écran) François Corbellini, élève des Beaux-arts à Paris, a été formé par les plus grands : le peintre et sculpteur Jean-Léon Gérôme, mais aussi Gustave Moreau dont les leçons le marquent particulièrement. En 1920, artiste reconnu en Corse et sur le continent mais aussi à l’étranger, François Corbellini devient le premier conservateur non bénévole du Musée Fesch. Il n’aura de cesse, à ce poste, de promouvoir le travail des artistes insulaires avec comme objectif de créer un fonds de peinture corse au sein du musée. Un projet qui verra le jour longtemps après sa mort. Il prend sa retraite du musée Fesch en 1938, remplacé par son ami le peintre Dominique Frassati. Ce dernier créera en 1941 au sein du musée le Cercle artistique ajaccien, une école d’art dans laquelle Corbellini interviendra ponctuellement. François Corbellini continuera à peindre dans son atelier ajaccien jusqu'à la fin de sa vie, mais c’est à Piana, le village qui l’a tant inspiré, qu’il s’éteint en 1943 à l’âge de 80 ans. (Culturebox / Capture d'écran)