"Wonderful world", la sombre humanité de Saïd Atek au Rive Gauche
Pour réaliser ces toiles, Saïd Atek a travaillé à partir des images de photo-reporters et parmi eux, Abbas, un photographe iranien qui a couvert de nombreux conflits dont la guerre du Vietnam, l'Algérie ou encore le Biaffra. Une fois la photo choisie, le peintre travaille dans l'instant, pour saisir l'émotion suscitée. Avec l'acrylique, il retravaille la peau, les corps puis dilue sa peinture pour qu'elle traverse le tableaux de grandes larmes ou forme des grumeaux ressemblant à des cicatrices ou des déchirures. Des déchirures que Saïd Atek connaît bien. Il est arrivé en France en 1990 après avoir fait ses études aux Beaux-Arts d'Alger.
Son travail autour d'une humanité meurtrie n'est pas sans rappeler celui de Kai Wiedenhöfer, un photographe allemand qui est allé à la rencontre des habitants de Gaza pris sous les assauts de l'armée israélienne durant l'hiver 2008-2009.
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