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Moulins-Engilbert : une commune en trompe-l’œil
Pour "Faites le mur", Moulins-Engilbert dans la Nièvre a demandé à 7 artistes, à l’occasion de son 1er festival d’art mural en Morvan, de couvrir les vieux murs de la commune de trompe-l’œil qui resteront visibles plusieurs années.
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Reportage : Régis Guillon, Cécile Claveaux et Aurélien Marone-Missud
A l’occasion de son 1er festival d’art mural, Moulins-Engilbert, une commune de la Nièvre de 1.700 habitants a demandé à 7 artistes d’imaginer des trompe-l’œil. L’œuvre ne sera pas qu’éphémère. Elle durera plusieurs années et tous les ans, de nouvelles réalisations viendront enrichir les précédentes.
A l'origine de ce projet, la municipalité, qui voulait redynamiser la commune en l’insérant dans un parcours touristique. Une idée qui n’est pas venue comme ça. Moulins-Engilbert a été le refuge du peintre Henri Cadiou, précurseur du trompe-l’œil, qui y a passé ses vacances dans une maison de famille entre 1935 et 1988. Moulins-Engilbert où l'artiste est d’ailleurs enterré et où il a laissé de nombreuses peintures murales.
Autre peintre spécialiste du trompe-l’œil, Pierre Gilou inspire également les artistes. "Faites le mur", le nom de cet festival est placé sous le parrainage de Daniel Solnon. Pour cette première édition, une œuvre spécifique a été réalisée par Pascal Camacho. Elle lui aura demandé plus de vingt jours de travai,l sans compter le temps de recherches.
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