Les Malassis, une "coopérative de peintres toxiques" sous l'ère pompidolienne
Le mouvement des "Malassis" prend forme et s'épanouit dans "l'entre-deux-mai", entre mai 68 et mai 81. Six peintre s'unissent dans une même envie, ils s'appellent Henri Cueco, Lucien Fleury, Jean Claude Latil, Michel Parré, Gérard Tisserand et Christian Zeimert (qui démissionne un an après la création). Les Malassis, c'est un quartier de Bagnolet, dans la banlieue rouge. C'est aussi un nom idéal pour se démarquer du système.
Que définissent-ils ensemble ? Une peinture politique et figurative, qui s'en prend à la "nouvelle société" : la société lisse et sage de Pompidou, la société de consommation, matérialiste. Ils s'opposent aussi à l'image romantique de l'artiste solidaire, et décident de créer des oeuvres collectives. Enfin, ils s'éloignent le plus possible du marché de l'art, notamment en louant leurs oeuvres plutôt que de les vendre.
Le reportage de Laurent Ducrozet, Jean-Stéphane Maurice, Xavier Brand :
Jusqu'au 8 février 2015
85 rue des Arênes, 39100 Dôle
tél: 03 84 79 25 85
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