Le peintre anarchiste Clovis Trouille exposé au musée du Vieux Château
Il avait tout pour entrer dans le mouvement surréaliste. Il n'a pas voulu. Trop libre, trop libertaire, Clovis Trouille restera un solitaire. On trouve pourtant dans ses tableaux des éléments qui rappellent les oeuvres de Delvaux par exemple. Traumatisé par la première guerre mondiale, adversaire forcené des idées toutes faites, des embrigadements et des chapelles. Un groupe d'anarchistes, c'est déjà un groupe... D'un érotisme proche de la lubricité, il était donc antimilitariste et anticlérical. Pour lui l'église est un "music-hall". Bien que reconnu par ses pairs, il n'est toujours resté qu'un peintre "amateur" qui parvenait difficilement à vendre ses oeuvres, non par manque de succès mais parce qu'il avait du mal à s'en séparer. Ses toiles ne furent exposées qu'une fois de son vivant, en 1963, soit 12 ans avant sa disparition.
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