L'artiste réunionnais Vincent Mengin revisite "Le radeau de la Méduse" avec des animaux naturalisés
"Et vogue la galère ou les animaux médusés" : un cyclope, des veaux siamois, un agneau à deux têtes, des monstres à côté d’animaux en parfaite harmonie. Ce radeau laisse apparaître des restes de carrosserie de voiture, comme si un monde ancien avait dévoré un monde actuel. Il reste un mythe et un tableau, "Le Radeau de la Méduse", peint il y a deux cents ans par Géricault. Les hommes survivants ont été dévorés par les animaux ? Ou les hommes ont retrouvé leur forme animale par quelque réincarnation ?
Reportage : Christian Tortel, Jean-Pierre Magnaudet. Montage : Jérémy Vellela. Mixage : Sylvie Lemaire
De nombreuses interprétations sont possibles.
C’est une fable historique, une fantaisie d’artiste contemporain. Comme si Le Radeau de la Méduse avait été phagocyté par L’Arche de Noé. "Vincent Mengin utilise pour cela des oeuvres de musée, ce qui est inhabituel explique Philippe Brunella, le directeur du Musée de La Cour d’Or . De plus, cette oeuvre tisse des liens entre l'île de la Réunion au milieu de l'océan indien et la ville de Metz au milieu du continent européen".
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