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Fernando Botero expose son Chemin de croix à Bogotà

Avant de la présenter en Europe, Fernando Botero, visiblement enchanté, était de retour dimanche à Medellin pour son exposition sur le Chemin de croix du Christ. C’est la première exposition qu’il organise depuis 13 ans dans sa ville natale
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Fernando Botero montre une de ses peintures sur le Chemin de croix exposées à Medellin
 (Raul Arboleda / AFP)

L’artiste colombien, qui fêtera le 19 avril ses 80 ans, a dirigé au musée d’Antioquia la mise en place des 27 peintures et 23 dessins de l’exposition « Viacrucis » qui sera inaugurée mardi pour la première fois dans son pays.

"Pour moi c'est un plaisir de revenir ici après 62 ans hors de Medellin, de revenir ici dans ma terre avec ces tableaux", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au musée.

Créées en 2010, ces œuvres seront exposées jusqu’en août en Colombie avant de partir en tournée en Europe. Elles ont été présentées en octobre dernier à New York, cinq ans après la présentation de ses peintures sur la prison d’Abu Graib en Irak.

Un enfant joue sur une sculpture de Fernando Botero dans le parc Botero de Medellin, le 1er avril 2012
 (Raul Arboleda / AFP)

Le Chemin de croix sans aucun "élément satirique"
Remarquant que le Chemin de croix « a disparu peu à peu de l’histoire de la peinture », Botero cherche avec « Viacrucis » à aborder ce thème « à travers les yeux d’un artiste moderne, dans un esprit de grand respect ». "Il n'y a aucun élément satirique dans ces oeuvres, comme il y en a  beaucoup dans d'autres", a assuré le peintre, connu pour ses personnages aux formes massives.

L’artiste s’est dit heureux de léguer à la municipalité de Medellin, la seconde ville de Colombie, plusieurs sculptures géantes qui seront installées cette semaine dans un jardin public.

Un musée Botero à Bogota héberge une partie de ses œuvres et de sa collection personnelle, un don de l’artiste en l’échange de la gratuité permanente. Quant aux œuvres qu’il conserve, Fernando Botero a confessé qu’elles étaient destinées à ses trois enfants : « Je dois leur laisser à eux aussi un avenir », a-t-il déclaré.

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