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Aurélie Filippetti défend le classement du Grenier Picasso

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti est favorable au classement de l'atelier Picasso, rue des Grands-Augustins, à Paris, où le peintre peignit "Guernica" en 1937. "La ministre est attachée à ce que ce lieu, indissociable de la mémoire de ce génie qu'était Pablo Picasso, soit préservé", a déclaré le ministère dans un communiqué.

franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)

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Publié le 07/05/2014 20:18 Mis à jour le 06/12/2016 06:30

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L'entrée de l'immeuble de la rue des Grands Augustins abritant le Grenier Picasso.
( Vinvent Wartner /20 Minute/SIPA) — L'entrée de l'immeuble de la rue des Grands Augustins abritant le Grenier Picasso. ( Vinvent Wartner /20 Minute/SIPA)

La commission régionale du patrimoine et des sites examinera le 13 mai la question de l'extension de la protection au titre des monuments historiques de l'hôtel particulier où se niche l'atelier de Picasso.

"Alors que cette protection expire au mois de juillet prochain, Aurélie Filippetti demandera aux représentants du ministère siégeant au sein de la commission régionale du patrimoine d'exprimer un vote favorable à l'inscription de l'atelier Picasso à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques", indique le ministère.

Le Grenier des Grands Augustins, situé dans l'Hôtel de Savoie, appartient à la Chambre des huissiers de justice de Paris.

Le grenier Picasso, à Paris (20 juin 2013)
(Vincent Wartner / 20 Minutes / Sipa) — Le grenier Picasso, à Paris (20 juin 2013) (Vincent Wartner / 20 Minutes / Sipa)

Une pétition en faveur du classement
Une pétition en faveur de son classement a été lancée mi-avril par le Comité national pour l'éducation artistique (CNEA) qui craint que l'atelier ne soit

transformé en résidence hôtelière de luxe. Postée sur le site Opinion Internationale, elle a déjà recueilli plus de 1.000 signatures dont celles de nombreuses personnalités.

Le réalisateur espagnol Carlos Saura, le comédien Pierre Arditi, le président de l'Institut du Monde arabe Jack Lang, le président du Conseil économique et social Jean-Paul Delevoye ont notamment signé cette pétition en forme de lettre ouverte adressée au Premier ministre Manuel Valls et à la maire de Paris Anne Hidalgo.