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À Pantin, un musée à ciel ouvert pour recréer du lien entre les artistes et les habitants

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Pour dynamiser le quartier et rendre la culture accessible à tous, l’Îlot 27 à Pantin se transforme en expo en plein air. Une trentaine de graffeurs, photographes ou encore danseurs amènent l’art au plus près des habitants.
À Pantin en Seine Saint-Denis, un musée à ciel ouvert pour recréer du lien Pour dynamiser le quartier et rendre la culture accessible à tous, l’Îlot 27 à Pantin se transforme en expo en plein air. Une trentaine de graffeurs, photographes ou encore danseurs amènent l’art au plus près des habitants.
Article rédigé par franceinfo - Faustine Mazereeuw
France Télévisions

Pour dynamiser le quartier et rendre la culture accessible à tous, l’Îlot 27 à Pantin se transforme en expo en plein air. Une trentaine de graffeurs, photographes ou encore danseurs amènent l’art au plus près des habitants. #IlsOntLaSolution 

Comment recréer du lien dans les quartiers défavorisés ? À Pantin, en Seine Saint-Denis, le quartier se transforme depuis deux mois en musée à ciel ouvert. Graffeurs, photographes, illustrateurs, céramistes... Une trentaine d’artistes se succèdent pour insuffler un vent de créativité à l’Îlot 27. Objectif : faire du quartier un lieu d’expérimentation artistique avant des travaux de réhabilitation, mais aussi démocratiser la culture. Et, pourquoi pas, créer de la curiosité et donner envie aux habitants d’aller visiter des musées plus classiques.

Un musée au plus près des habitants

L'initiative s'accompagne d'ateliers pour les jeunes. “Je commence par tracer toutes les lignes de mon dessin et après je passerai à la couleur, au remplissage”, explique un graffeur aux enfants de l’école du quartier. “Quand je serai grande,  quand je ferai de la peinture, je ferai la même chose que lui”, s'exclame une petite-fille.

Sur les murs de son ancienne école maternelle, le plasticien Balthazar Gousseff a peint une immense fresque représentant une plage bondée, saturée de parasols et de maillots de bain en couleurs négatives, façon pellicule photo. “On est au milieu d’une cité, y a des bâtiments partout, c’est comme une porte vers une espèce de monde parallèle dans lequel ils peuvent s’échapper”, explique l’étudiant aux Arts décoratifs de Paris.

Ludovic Bibeyron, lui, fait danser les enfants de la cité. “Ils sont toujours contents, ils ne se posent pas que question... C’est ça la danse ! On n’est pas là à se compliquer la vie, la danse c’est la liberté”, lance avec le sourire ce danseur de la compagnie La mangrove.

Le musée sera inauguré le 19 juin dans le cadre du festival Regard Neuf 3. Des visites guidées seront organisées.

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