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14-18 : Franz Marc, l'étoile filante de l'expressionnisme allemand
En France il est un quasi inconnu. En Allemagne sa patrie, en revanche, il est l’un des peintres les plus influents du XXe siècle. En mars 1916, Franz Marc tombait au champ d’honneur, à Verdun. Il avait 36 ans. Une rétrospective lui est consacrée jusqu’au 4 juin au Centre culturel et touristique d’Etain dans la Meuse.
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Reportage : L.Parisot / F.Madiaï / L.Debruyne
Une trajectoire fulgurante. En à peine 11 ans, Franz Marc est devenu l’un des peintres expressionnistes allemands les plus connus au monde. Elève aux Beaux-Arts de Munich, le jeune homme décide au tournant du siècle de rompre avec le style trop académique de ses aïeux. En 1905, il fait la rencontre de plusieurs peintres animaliers qui lui inspirent son thème de prédilection : la nature et le monde animal.
Cet idéaliste s’engage en 1914, pour porter les couleurs de ce pays qu’il aime tant. Mais au fil des mois, son enthousiasme se fracasse sur la réalité de la guerre qu’il juge absurde dans des lettres qu’il envoie à son épouse. De cette période reste la correspondance et 36 esquisses retrouvées sur son cadavre. Une œuvre posthume exposée à Etain.
Une trajectoire fulgurante. En à peine 11 ans, Franz Marc est devenu l’un des peintres expressionnistes allemands les plus connus au monde. Elève aux Beaux-Arts de Munich, le jeune homme décide au tournant du siècle de rompre avec le style trop académique de ses aïeux. En 1905, il fait la rencontre de plusieurs peintres animaliers qui lui inspirent son thème de prédilection : la nature et le monde animal.
Un enthousiasme à l'épreuve du feu
Du figuratif de ses jeunes années, le style de Franz Marc glisse progressivement vers un abstrait coloré. Du rouge, du jaune et surtout du bleu, couleur centrale dans son œuvre et dont il baptise le mouvement qu’il crée en 1911 : der Blaue Reiter (le cavalier bleu).Cet idéaliste s’engage en 1914, pour porter les couleurs de ce pays qu’il aime tant. Mais au fil des mois, son enthousiasme se fracasse sur la réalité de la guerre qu’il juge absurde dans des lettres qu’il envoie à son épouse. De cette période reste la correspondance et 36 esquisses retrouvées sur son cadavre. Une œuvre posthume exposée à Etain.
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