Cet article date de plus de huit ans.
Malick Sidibé, Peter Knapp deux regards au musée Niepce
Publié
Temps de lecture : 1min
Le musée Niepce à Châlon sur Saône propose deux expositions en cet été 2009 : l'une est consacrée au malien Malick Sidibié, l'autre au suisse Peter Knapp.
Malick Sidibé est devenu photographe à la fin des années 50 à Bamako. Il a ouvert un studio photo, et s'est mis à courir les soirées de la jeunesse malienne, à la demande. L'époque est insouciante. L'indépendance est toute jeune, on découvre les musiques occidentales à la mode. Le photographe est de toutes les cérémonies. Il reçoit aussi les gens dans son studio pour des clichés joyeux, fantaisistes. Ce sont les Rencontres africaines de la photographies qui lui offrent une renconnaissance internationale en 1994. Il est ensuite exposé dans de prestigieuses galeries, jusqu'à une première consécration en 2003. Il est le premier photographe africain à se voir décerner le Prix international de la photographie de la Fondation Hasselblad. En 2007 un Lion d'or vient couronner à Venise l'ensemble de sa carrière. Malick Sidibé vit toujours au Mali où il n'est pas devenu célèbre. Les gens le connaissent dans les villages parce qu'ils l'ont croisé à la belle époque dans la capitale, et qu'ils sont retournés ensuite vivre auprès de leurs proches. Rien d'officiel.
Le suisse Peter Knapp s'est taillé une renommée internationale dans le milieu de la mode, allant jusqu'à devenir le directeur artistique du magazine Elle. Dans ses clichés, il a toujours été intransigeant, étudiant minutieusement le modèle comme le décor, les faisant interagir, leur donnant des formes géographiques. Il est reconnu comme artiste à part entière, dans un style inclassable. Il est aussi plasticien.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.