Les Restos du Coeur autorisés à réutiliser la photo de Coluche
Il avait attaqué les Restos du coeur au civil début juillet pour contrefaçon, leur demandant notamment de cesser d'exploiter cette image, qui ornait depuis leur création en 1985 les centres des Restos du Coeur.
""L'association des Restos du Coeur et Gaston Bergeret, auteur d'un célèbre portrait de Coluche, ont mis fin au litige les opposant à propose de l'usage de cette photographie", précise un communiqué. Le photographe estimait "avoir subi des atteintes à ses droits du fait de certains usages inappropriés, et plus particulièrement quand le cliché original a été transformé par l'association". Les Restos du Coeur, eux, affirment "avoir voulu privilégier l'utilisation du portrait dans l'unique but de promouvoir les missions sociales qui sont les siennes, et d'en obtenir les financements".
Dans le cadre de l'accord trouvé, Gaston Bergeret, qui demandait également un dédommagement financier pour l'utilisation antérieure de la photo, "renonce à toute indemnisation pour le passé", et "ne remet pas en cause pour l'avenir son engagement initial de 1986, à savoir une utilisation gratuite de cette photographie par l'association et ses partenaires, dans le cadre des activités des Restos du Coeur".
Gaston Bergeret avait expliqué sa démarche dans un communiqué adressé à Libération. Il dénonçait l’exploitation abusive de son oeuvre. Le photographe affirmait avoir donné l’autorisation en 1986 de manière orale “que la photographie soit utilisée sur un support traditionnel d’affichette sur les lieux de distribution des repas des Restos du cœur”. Mais cette autorisation a largement été outrepassée soutenait-il.
C’est en voyant son cliché détourné (affublé d’une moustache) lors du dernier concert des Enfoirés dans le but de créer une série limitée de t-shirts que le photographe avait décidé de faire cesser l’exploitation de son image : “mon travail est utilisé sur des supports pour lesquels je n'ai jamais été consulté (tee-shirts, tickets-restaurant, DVD, etc.) et par des tiers exploitants dont le choix a été fait sans que l'on me demande quoi que ce soit”.
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