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Les oeuvres les plus folles et les plus chères sont à la FIAC
Le marché de l'art ne connaît pas la crise. En témoigne la présence cette année à la Fiac de grandes galeries internationales désireuses de profiter de cette vitrine exceptionnelle. Une nouvelle fois, les professionnels osent tout en exposant les pièces les plus inattendues comme un champignon géant de Carsten Höller dont la valeur se veut tout autant hallucinatoire : 150.000 euros. L'évènement se tient jusqu'au 24 octobre 2010 au Grand Palais, dans la Cour Carrée du Louvre, ainsi qu'aux Tuileries.
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Après quelques années difficiles, la Fiac retrouve peu à peu de son prestige. Déjà en 2009, elle a mieux traversé la crise que les autres rendez-vous du secteur. Pour cette édition 2010, c'est surtout la venue en masse des grandes galeries internationales qui marque la différence. Elles sont présentes à plus de 60% avec en tête de liste, les Américains et les Allemands. Pour Jennifer Clay, la directrice artistique de la foire depuis 2003, c'est la preuve que la Fiac revient dans "la cour des grands et qu'elle devient réellement internationale. Nous n'avions pas le droit de laisser péricliter une foire qui a joué un tel rôle dans les années 80". Ce cru 2010 devrait être bon. Les professionnels se déclarent optimistes. Un état d'esprit qui s'appuie sur des chiffres : ceux des ventes aux enchères chez Sotheby's et chez Christies en octobre qui ont dépassé les 30 millions d'euros en deux jours. Et puis aussi sur le succès de la Frieze Art Fair, l'équivalent de la Fiac à Londres, qui a eu lieu du 14 au 17 octobre 2010 et attiré plus de 60 000 visiteurs.
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