Les inestimables rouleaux peints du musée d’art de Pékin présentés à Gaillac
Des rouleaux peints d’une finesse incroyable dont les plus anciens remontent au 17e siècle. Des rouleaux de plus de 10 mètres, le plus long faisant même 17 mètres, qui sont présentés, chose rare, dans leur intégralité. Cela a nécessité de vider le musée de Gaillac de ses collections habituelles et de réaliser d’importants travaux pour garantir une hygrométrie parfaite pour ne pas altérer ces chefs d’œuvres. L’éclairage a également été entièrement repensé.
Reportage : S. Duchampt / C. Carrière / M. Bazerque / F. Jeannerat
Gaillac et la Chine
140 œuvres sont présentées, des calligraphies, des peintures, des objets d’art ou encore des bronzes. Les rouleaux ont tous été réalisées par des peintres de grande renommée, et même par des empereurs. Et si ces pièces exceptionnelles ont atterri à Gaillac c’est que la ville entretient un lien particulier avec la Chine depuis le 18e siècle.Grâce à un homme, Antoine Gaubil, né dans la cité tarnaise en 1689 et qui devint l’un des grands scientifiques français au service de la Chine au 18e siècle. Jésuite, mathématicien, géographe, astronome, linguiste, il fut l’un des premiers sinologues et laissa de très nombreux ouvrages sur l’histoire des peuples et des dynasties qui permirent de faire connaître en Occident la civilisation chinoise.
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