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Les drôles de machines de Panamarenko dans les rues de Dunkerque
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L'artiste Anversois Panamarenko est à l'honneur à Dunkerque jusqu'au 13 décembre. Le Fonds Régional d'art Contemporain du Nord-Pas-de-Calais a ouvert 4 sites de la ville à ce flamand qui s'est fait connaitre voilà quarante ans avec ses premiers happenings.
La carrière de Panamarenko ( de son vrai nom Henri Van Herwegen, ce pseudo, il le prend en 1966, par hasard, c'est le nom d'un général russe, entendu à la radio) s'est arrêtée en 2005. Cette année là, les Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles lui consacrent une rétrospective. Juste après, il décide d'arrêter la création. Une décision qui permet de saisir un peu la personnalité de cet artiste flamand contemporain, le plus célèbre mais certainement aussi l'un des plus atypiques. Artiste, ingénieur, physicien, inventeur, il y a du Léonard de Vinci chez cet homme qui passa sa vie à imaginer des avions, sous-marins, oiseaux et autres tapis volants. Mais ces drôles de machines qu'il teste lui même, ne sont pas seulement des petits bijoux techniques, elles sont la plupart du temps ludiques et poétiques. Certaines fonctionnent, d'autres pas. " En art " dit-il, "on s'en fout si ça fonctionne !". Comment expliquer ce goût pour les machines ? Son père était réparateur de bateaux à Anvers, il a grandi dans cet univers, essayant de comprendre comment elles fonctionnaient. Ce qui ne l'a pas empêché de faire l'Académie des arts. Après une rencontre avec Joseph Beuys, il expose ses premières machines à l'âge de 25 ans... Pourquoi a t-il tout arrêté en 2005 ? "Après cette grande expo, l'envie est partie, ppffuit ! Je ne sais pas si ça reviendra. J'attends une révélation ". Nous aussi...
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