Les architectures intérieures de Marianne Raffestin
Elle évolua d'abord dans le cocon luxueux et rassurant de la joiaillerie, place Vendôme à Paris. Diplôme en poche, elle créait des bijoux, participait à une certaine idée de l'apparat, de la bienséance, et de l'échelle sociale. Mais le modèle était ailleurs : des parents artistes, une certaine idée de la liberté. La jeune femme pris son envol et commença à envisager son art. D'abord comme sculptrice. Pendant dix ans, son obsession fut unique : les corsets. Elle les déclinait dans ses sculptures. Puis la libération fut totale. Marianne Raffestin sortit de ses propres cadres, se saisit de pinceaux, et commença à peindre. Elle dévoila alors ses architectures intérieures : partant d'un cliché, d'une photo de rue, ou d'une illustration de magazine, elle imaginait un prolongement sans fin, une escapade. Aujourd'hui la jeune femme est une artiste à part entière, et son idée serait un jour de réunir tous les univers qu'elle a traversés depuis son adolescence, pour une nouvelle étape...
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