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Le sort des migrants au 39ème festival de Douarnenez
L’Europe réussira-t-elle à relever le défi des migrants ? C’est la question posée cette semaine à l’occasion du 39ème festival de cinéma de Douarnenez. Du 19 au 27 août, l’événement breton accueille notamment l’association SOS Méditerranée.
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Le festival de cinéma de Douarnenez est un habitué des débats sociaux et humains. Créé en 1978 par un groupe de cinéphiles, il invite chaque année les peuples qui luttent pour leur identité. Ainsi, réalisateurs, artistes, journalistes et hommes politiques participent aux débats, en plus d’une sélection de films. La 39ème édition a pour thème "Les Peuples de Turquie".
Le sauvetage des migrants
La crise des migrants en Europe ne pouvait pas passer au travers des débats du festival de Douarnenez. Cette édition 2016 accueille notamment l’association SOS Méditerranée, un organisme de sauvetage des migrants en pleine mer. Le reporter Jean-Paul Mari a embarqué avec eux pour leur premier sauvetage à bord de l’Aquarius. Il a réalisé un documentaire intitulé "Les Migrants ne savent pas nager", qui a été diffusé ce mercredi dan l’auditorium de la cité bretonne.
Sur les images, un radeau rempli de migrants, qui n’attendent qu’une seule chose, échapper à la mort. "Les gens étaient déshydratés et affamés, parce que souvent on ne leur donne pas à manger avant de partir. Ils avaient le mal de mer, ils étaient totalement paniqués", témoigne Jean-Paul Mari, journaliste et réalisateur du documentaire.
Reportage : C. Louet / S. Souiller / E. Kermarrec / J. Abgrall
L’Aquarius a sauvé 5 600 vies en 6 mois. Lors de son voyage, le reporter a été marqué par son face à face avec la mort. "Quand vous sortez un migrant de l’eau et que vous croisez son regard, vous croisez le regard de quelqu’un qui était en train de mourir. Nous nous sommes retrouvez directement face à la mort, en tant que réalité. Le reste ce sont des discours", souligne Jean-Paul Mari.
Sur les images, un radeau rempli de migrants, qui n’attendent qu’une seule chose, échapper à la mort. "Les gens étaient déshydratés et affamés, parce que souvent on ne leur donne pas à manger avant de partir. Ils avaient le mal de mer, ils étaient totalement paniqués", témoigne Jean-Paul Mari, journaliste et réalisateur du documentaire.
Reportage : C. Louet / S. Souiller / E. Kermarrec / J. Abgrall
L’Aquarius a sauvé 5 600 vies en 6 mois. Lors de son voyage, le reporter a été marqué par son face à face avec la mort. "Quand vous sortez un migrant de l’eau et que vous croisez son regard, vous croisez le regard de quelqu’un qui était en train de mourir. Nous nous sommes retrouvez directement face à la mort, en tant que réalité. Le reste ce sont des discours", souligne Jean-Paul Mari.
Les migrants en Turquie
Si la Méditerranée est l’une des portes d’entrée en Europe, la route des Balkans via la Turquie et la Grèce est une autre voie principale de la traversée des migrants. Même avec une diminution des flux, la Turquie accueillerait aujourd’hui 5 millions de réfugiés. "La solution n’est pas que les migrants restent en Turquie parce que les gens ont envie de partir et parce que c’est humanitairement, techniquement et financièrement pas possible d’imaginer que le pays accueille toutes ces personnes. Quelque soient les murs dressés et les barrières établies, ces gens-là continueront à venir. Autant que leur arrivée se fasse dans de bonnes conditions, je crois que c’est de l’intérêt de tout le monde", explique le rédacteur en chef du Courrier des Balkans, Jean-Arnault Dérens.
Le défi des migrants, un des débats posé lors du festival de film de Douarnenez jusqu’au 27 août.
Le défi des migrants, un des débats posé lors du festival de film de Douarnenez jusqu’au 27 août.
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