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Le salon international "Parcours des mondes" célèbre l'art premier à Paris
Le plus grand rendez-vous international des arts premiers, Parcours des mondes, a ouvert ses portes mardi à Paris au cœur du quartier de Saint-Germain des Prés. La 17e édition accueille des centaines de collectionneurs venus du monde entier mais aussi les curieux, libres de déambuler parmi les œuvres.
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Pour sa 17e édition, l'événement international regroupe des galeries dédiées aux arts d’Afrique, d’Amérique indienne et d’Océanie. Nouveauté cette année, Parcours des mondes s'ouvre désormais aux arts asiatiques.
"Les gens peuvent aller de galerie en galerie, regarder, poser des questions", a souligné auprès de l'AFP Pierre Moos, directeur et fondateur de Parcours des mondes qu'il présente comme "60 musées à la disposition du public".
@ParcoursDmondes #pdm2018 come and visit, today we are on until 9 PM ! #vernissage #inauguration #artfair #firstday #live #HappeningNow pic.twitter.com/oxNYwvOquf
— Parcours des Mondes (@ParcoursDmondes) 11 septembre 2018
10 000 visiteurs attendus
Masques, statuettes, on peut "se faire plaisir à partir de 1.000 euros", selon M. Moos. Mais les grands collectionneurs, eux, devront débourser jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros pour acquérir les plus belles pièces.
Quelque 10.000 visiteurs sont attendus pour ce salon en plein air, au coeur du quartier de Saint-Germain des Prés, selon les organisateurs, ravis de voir les acheteurs américains de retour cette année après une parenthèse liée aux attentats contre la capitale française.
Président d'honneur de cette 17e édition, le grand collectionneur américain Adam Lindemann a confié lors d'une conférence de presse sa double passion pour l'art contemporain et l'art tribal. "J'ai toujours aimé faire cohabiter l'art occidental et les arts africains et océaniens", a expliqué ce collectionneur célèbre pour ses ventes records d'oeuvres de Jeff Koons ou Jean-Michel Basquiat.
Ces objets sont "historiques, mais aussi mythiques, magiques. On apprécie leur plasticité, leur forme mais aussi leur mystère", a ajouté le collectionneur. "Ces oeuvres ont influencé notre culture et demeurent parmi les plus grands chefs-d'oeuvre jamais créés".
Ces objets sont "historiques, mais aussi mythiques, magiques. On apprécie leur plasticité, leur forme mais aussi leur mystère", a ajouté le collectionneur. "Ces oeuvres ont influencé notre culture et demeurent parmi les plus grands chefs-d'oeuvre jamais créés".
Un hommage est ainsi rendu dans le cadre du salon à une mythique exposition d'art tribal organisée en 1930 au Théâtre Pigalle à Paris. Un accrochage réunit ainsi une vingtaine d'objets exceptionnels ayant figuré dans cette exposition, majeure pour la reconnaissance des arts premiers en Europe.
Des conférences-débat et des expositions thématiques complètent le programme de Parcours des mondes, qui se tient jusqu'au dimanche 16 septembre.
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