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Le Palais de Tokyo rouvre ses portes, visite en images

Article rédigé par franceinfo - Valérie Oddos
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Publié
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Après près d'un an de fermeture, le Palais de Tokyo rouvre ses portes sur 22.000 mètres carrés dédiés à l'art contemporain. L'établissement a récupéré des parties du bâtiment en déshérence après l'abandon d'un projet de Palais du cinéma.

Les oeuvres d'art "semi-perennes" sont installées pour un an à un an et demi. Il y aura de grandes expositions thématiques et des "modules", plus nombreux puisqu'il y a plus de place, permettront à de jeunes artistes de s'exprimer.

En attendant la Triennale, grande manifestation qui commence le 20 avril et aura pour thème "la question de l'autre", le Palais de Tokyo est ouvert gratuitement pour un programme de concert et de performances du jeudi 12 avril 20h au vendredi 13 avril minuit

Promenade en images sur les quatre niveaux du Palais de Tokyo

Les surfaces ont donc triplé, mais on n'a pas de surprise majeure. Ce sont les architectes qui avaient conçu le Site de création contemporaine créé en 2002 qui ont imaginé le Palais de Tokyo nouvelle manière. Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal en ont donc conservé l'esprit et le béton brut.
 (Photo Valérie Oddos / Culturebox)
L'artiste s'est inspirée d'une piste de skateboard, pour créer un lieu zen, pour apaiser les gens. Il s'agit d'une oeuvre semi-perenne, qui devrait rester au Palais de Tokyo 12 à 18 mois. Elle reçoit la lumière zénithale depuis une verrière
 (Photo Valérie Oddos / Culturebox)
Il s'agit d'un espace déjà accessible dans le Palais de Tokyo première version, qui avait ouvert ses portes il y a dix ans
 (Photo Valérie Oddos / Culturebox)
Au niveau supérieur du Palais de Tokyo, l'artiste déploie des couleurs intenses dans une pièce parsemée d'injonctions, pour rendre possible l'utopie. Il en fait une "chanson en couleur".
 (Photo Valérie Oddos / Culturebox)
Au niveau intermédiaire du Palais de Tokyo, Maxime Rossi expose des partitions de Chopin sur lesquelles il a laissé traîner des feutres accrochés aux branches d'un arbre, au-dessus de la tombe du compositeur. Les crayons ont marqué les feuilles au gré du vent.
 (Photo Valérie Oddos / Culturebox)
Tableau vivant : une vingtaine d'étudiants en blouses multicolores dansent avec des squelettes, tandis que des ballons s'égarent dans l'espace. Vanité baroque qui interroge la fugacité du temps. Dans le cadre de la préouverture, les 12 et 13 avril
 (Photo Valérie Oddos / Culturebox)
Le Palais de Tokyo est installé dans l'aile ouest du bâtiment. Il fait face au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, situé dans l'aile est, de l'autre côté de la terrasse
 (Photo Valérie Oddos / Culturebox)
Ce grand espace récupéré au rez de chaussée du Palais de Tokyo est encore en friche. La partie la plus au sud, avec de grandes fenêtres sur la Seine, sera investie dans quelques mois par un restaurant et une nouvelle entrée y sera aménagée
 (Photo Valérie Oddos / Culturebox)
Ce recoin du premier sous-sol sert de lieu de concert éphèmère pour l'entre-ouverture, avant de devenir un bar à jus de fruits bio
 (Photo Valérie Oddos / Culturebox)
Plus bas, tout en bas, Cécile Beau a conçu plusieurs oeuvres spécialement pour cet espace, coincé sous un ancien cinéma. Dans cette ambiance souterraine, un arbre pousse à partir du milieu, dans les deux sens, semblant repousser l'architecture. En mouvement inverse, stalactite et stalagmite de glace sont parties pour se rejoindre
 (Photos Valérie Oddos / Culturebox)
Au niveau -2, on a gardé des éléments du bâtiment originel, construit en 1937 pour l'exposition universelle. On peut voir des fragments de murs en brique et des voûtes. Le sol est resté inégal, formant un petit amphithéâtre
 (Photo Valérie Oddos / Culturebox)
Comme dans la première version, les architectes ont souhaité laissé l'espace en friche. Il ne s'agit pas d'un musée mais d'un centre d'art. On conserve donc le béton brut, sans finitions
 (Photo Valérie Oddos / Culturebox)
L'artiste a créé des sortes de vitraux pour le Palais de Tokyo, collant sur les fenêtres de la façade rue des onomatopées tout droit sorties de bandes dessinées
 (Photos Valérie Oddos / Culturebox)

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