Le Musée chinois du quotidien accueille la collection Dautresme dans une chapelle à Lodève
Et c’est dans une chapelle, qui fut un temps une galerie, que ce musée atypique a vu le jour. Un musée tel que l’avait imaginé François Dautresme avant sa mort en 2002. Depuis, ces pièces exceptionnelles dormaient dans un entrepôt près de Paris. Certains objets de la collection ont été vendus aux enchères à l’automne dernier.
Les autres ont été donnés au centre culturel lodévois "Ô Marches du Palais" qui gère le nouveau musée, en la personne de Françoise Dautresme, cousine et héritière du collectionneur. D’autres donations doivent suivre. A terme, le Musée chinois du quotidien de Lodève devrait disposer de plus d’un millier d’objets.
Reportage : J. Escafre / L. Beaumel / S. Bonnefond
Beauté des objets
Ce qui frappait Dautresme, c'est avant tout cela : la beauté de tous ces objets du quotidien, témoins d’un mode de vie, d’une culture, qu’il craignait de voir disparaitre. Des céramiques et porcelaines, des bijoux, des parures et vêtements, des meubles. Des outils agricoles, des cages à grillon, des nasses en bambou et tout un tas d’ustensiles domestiques, mais aussi des instruments de musiques ou encore des gravures et des collages.François Dautresme qui avait découvert la Chine en 1963 et créé en 1966 la Compagnie Française de l’Orient et de la Chine, affirmait : "Il ne viendrait pas à l’idée d’un Chinois de fabriquer quelque chose de laid. Pour lui un objet beau étant un objet bien fabriqué, et l’objet bien fabriqué étant un objet utile, seul l’utile est beau et le beau est forcément utile."
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