Cet article date de plus de neuf ans.
Le Louvre-Lens a trois ans : histoire d'un pari réussi
C’était un pari osé, ouvrir une antenne du plus célèbre musée du monde sur une ancienne mine de charbon à Lens. Un pari réussi. Trois ans après son inauguration le Louvre-Lens s’est imposé comme l’un des musées les plus fréquentés en région. Un succès populaire avec deux millions de visiteurs et des retombées économiques importantes pour la région grâce au tourisme
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Reportage : S.Bey, I.Lefebvre
Le 4 décembre 2012 lors de l'inauguration du musée, François Hollande déclarait que cette extension du Louvre en plein bassin minier était un pari territorial. Un projet ambitieux pour redynamiser ce territoire. Avec deux objectifs, offrir un accès à la culture pour tous et fidéliser le public. Objectifs remplis, près de la moitié des visiteurs viennent de la région et une personne sur trois y est déjà entrée plusieurs fois. Et la gratuité des expositions permanentes participe indéniablement à cette réussite. Une gratuité que les administrateurs du musée ont décidé de prolonger en 2016.
Un succès qui s’explique bien évidemment par la qualité des œuvres présentées. Depuis son ouverture le musée a exposé de grands maitres de la peinture comme Raphaël, Botticelli, Delacroix dont "La Liberté guidant le peuple" fut exposée ici pendant un an (et dégradée), ou encore l’exposition consacrée à Rubens qui eut les honneurs de la Reine Mathilde de Belgique.
Des évènements médiatisés qui participent au rayonnement du Louvre-Lens au-delà de nos frontières, comme cette restauration en public d'une momie égyptienne de crocodile venue du Louvre à Paris ou encore celle d'une statue antique d'Aphrodite. Aujourd’hui près d’un quart des visiteurs sont des étrangers, de Belgique principalement, mais aussi et de plus en plus du Japon et de Chine.
Et cet attrait pour le musée a des répercussions économiques sur l'ensemble de la région. La première année, on comptait près de 40 millions d'euros de retombées liées au tourisme. Soixante-huit nouveaux restaurants ont ouvert, six hôtels ont été construits aux alentours.
Mais tout le monde à Lens ne profite pas de la fréquentation du musée. Les commerçants notamment regrettent que rien ne soit fait pour inciter les visiteurs du musée à venir en centre-ville. Un sentiment partagé par certains habitants.
Reportage : L.Levy, S.Rosenstrauch, B.Deleporte
Le 4 décembre 2012 lors de l'inauguration du musée, François Hollande déclarait que cette extension du Louvre en plein bassin minier était un pari territorial. Un projet ambitieux pour redynamiser ce territoire. Avec deux objectifs, offrir un accès à la culture pour tous et fidéliser le public. Objectifs remplis, près de la moitié des visiteurs viennent de la région et une personne sur trois y est déjà entrée plusieurs fois. Et la gratuité des expositions permanentes participe indéniablement à cette réussite. Une gratuité que les administrateurs du musée ont décidé de prolonger en 2016.
Près d’un million de visiteurs en seulement un an
Un succès qui s’explique bien évidemment par la qualité des œuvres présentées. Depuis son ouverture le musée a exposé de grands maitres de la peinture comme Raphaël, Botticelli, Delacroix dont "La Liberté guidant le peuple" fut exposée ici pendant un an (et dégradée), ou encore l’exposition consacrée à Rubens qui eut les honneurs de la Reine Mathilde de Belgique.
Des évènements médiatisés qui participent au rayonnement du Louvre-Lens au-delà de nos frontières, comme cette restauration en public d'une momie égyptienne de crocodile venue du Louvre à Paris ou encore celle d'une statue antique d'Aphrodite. Aujourd’hui près d’un quart des visiteurs sont des étrangers, de Belgique principalement, mais aussi et de plus en plus du Japon et de Chine.
A qui profite ce succès ?
Et cet attrait pour le musée a des répercussions économiques sur l'ensemble de la région. La première année, on comptait près de 40 millions d'euros de retombées liées au tourisme. Soixante-huit nouveaux restaurants ont ouvert, six hôtels ont été construits aux alentours.
Mais tout le monde à Lens ne profite pas de la fréquentation du musée. Les commerçants notamment regrettent que rien ne soit fait pour inciter les visiteurs du musée à venir en centre-ville. Un sentiment partagé par certains habitants.
Reportage : L.Levy, S.Rosenstrauch, B.Deleporte
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.